Le Taxol, le traitement en question, est habituellement prescrit à des femmes atteintes de cancer du sein, dans le cadre d’un cocktail médicamenteux destiné à limiter la résurgence de la maladie. Selon les chercheurs, dont l’étude rendue publique mercredi, ce traitement ne serait efficace que chez les femmes atteintes d’une tumeur spécifique (HER2-positive), qui survient dans environ 20% des cas. Ce traitement ne semble pas efficace chez les femmes atteintes d’autres types de cancer, selon les chercheurs qui précisent cependant que ces résultats sont préliminaires et qu’il serait prématuré de cesser d’utiliser le Taxol. "Avec ces données, nous espérons pouvoir concentrer la chimiothérapie sur les patients les plus susceptibles d’en tirer un bénéfice", a déclaré Daniel Hayes, directeur de la clinique oncologique à l’Université du Michigan (nord). Les chercheurs ont analysé les résultats d’un essai thérapeutique réalisé dans les années 1990. Ils ont conclu que les femmes atteintes de tumeurs HER2-positive avaient 40% de chances d’éviter une résurgence du cancer quand elles étaient traitées avec du Taxol. En revanche, le traitement n’était pas efficace sur les autres patientes.