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El Moudjahid | Algérie | 12/04/2006
L’étude est publiée hier dans le Journal de l’Association médicale américaine (JAMA) accompagnée d’un rapport national concernant la recherche sur les pilules hormonales. Il souligne que contrairement aux pilules œstro-progestatives de la ménopause, les pilules à base d’œstrogènes seulement n’augmentent pas le risque de cancer du sein chez les femmes plus âgées. Environ les deux tiers des cancers du sein sont hormono-dépendants. Typiquement, de tels cancers sont traités par du tamoxifène et d’autres médicaments capables de bloquer l’action des hormones mais qui ne sont pas sans effets secondaires. Ces femmes reçoivent aussi parfois une chimiothérapie, bien que la nouvelle étude en souligne l’inutilité dans bien des cas. Mais ceci laisse de côté les milliers de femmes diagnostiquées chaque année avec un cancer du sein non hormono-dépendant. La nouvelle étude souligne que des avancées dans le traitement chimiothérapique intraveineux conventionnel donnent à une grande partie d’entre elles la chance de vivre aussi longtemps que celles dont le cancer est hormono-dépendant. Alors que le tamoxifène change le paysage dans les cancers hormono-dépendants, la nouvelle étude souligne que le champ d’expertise s’est élargi aux cancers non hormono-dépendants, qui répondent aussi bien à la chimiothérapie, explique le premier auteur de l’étude Donald Berry, un biostatisticien du centre du cancer M.D. Anderson. La recherche va dans le sens des recommandations publiées en décembre par le National Comprehensive Cancer Network, un groupe de centres pionniers dans le traitement du cancer. Elles stipulent que le traitement prenne en compte le statut hormonal de la tumeur. La recherche sur les tumeurs et leur traitement repose sur l’analyse de 20 ans de résultats, à partir de trois études concernant 6.644 femmes dont la maladie était étendue aux ganglions lymphatiques. La chimiothérapie moderne améliore la survie à cinq ans chez 23% des femmes qui ne souffraient pas de cancer hormono-dépendant, contre chez seulement 7% des femmes ayant un cancer hormono-dépendant.
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