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El Watan | Algérie | 30/09/2007
Selon les différents praticiens, le traitement est aujourd’hui approuvé par les hautes autorités sanitaires mondiales américaine et européenne (FDA, FSSAPS) pour le traitement du cancer du colon, cancer du sein et cancer du poumon. Q’en est-il en Algérie,sachant que 4000 nouveaux cas de cancer du poumon sont enregistrés chaque année ? L’absence de certaines molécules innovantes pousse généralement les praticiens à soumettre les dossiers des malades pour transferts à l’étranger. De nombreux cas n’ont pas eu le temps d’avoir ce document de tous les espoirs. Les nouveaux programmes de santé institués par le ministère de la Santé prévoient la réduction des soins pour transferts à l’étranger en contrepartie de l’approvisionnement des hôpitaux en molécules innovantes. Plusieurs médicaments sont aujourd’hui en rupture dans ces structures en raison des dispositions réglementaires liées à l’importation de ces produits. De nombreux produits ne sont pas enregistrés car la procédure prend des années.
A titre d’exemple, Avastin bénéficie depuis deux années d’une autorisation temporaire d’utilisation (ATU), seulement dans le traitement du cancer du colon en attendant son autorisation de mise sur le marché (AMM). Son indication pour le traitement du cancer du sein et du poumon ne sera pas décidée de sitôt. Pourquoi ce type de produits qui a son AMM dans les pays d’origine n’est pas enregistré en Algérie, comme c’est le cas chez nos voisins marocains ? Les causes avancées par le ministère de la Santé sont souvent liées au coût du traitement, aux contrôles de qualité ! Les malades algériens doivent attendre encore quelques années pour pouvoir en bénéficier, car pour le moment, les quantités importées par la PCH sont en deçà de la demande. Il y a toujours certains qui peuvent en bénéficier mais ils sont comptés sur les doigts d’une seule main. Le lancement des essais cliniques dont la législation vient d’être revue serait peut-être d’un grand apport pour beaucoup de malades qui prennent leur mal en patience et qui appréhendent de franchir les portes du centre Pierre et Marie Curie où la prolongation de la durée de vie n’est pas toujours assurée.
Djamila Kourta
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