Pour ce qui est de l’alimentation complémentaire, elle commence trop tôt ou trop tard et les aliments sont généralement inadéquats du point de vue nutritionnel. Il faut savoir que les enfants malnutris qui survivent sont souvent malades et subissent toute leur vie les conséquences d’un développement perturbé. L’incidence croissante de l’excès de poids et de l’obésité chez l’enfant est une autre source de grave préoccupation. Parce qu’elles constituent un risque majeur pour le développement socio-économique. Les pratiques d’alimentation inappropriées figurent parmi les obstacles les plus graves qui empêchent ce groupe d’âge d’atteindre et de maintenir un état de santé satisfaisant.

Pour améliorer l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant, il faut se préoccuper d’abord de la santé et de l’état nutritionnel de la femme à tous les stades de la vie car la mère et l’enfant forment l’unité biologique et sociale ; ils partagent les problèmes de malnutrition et de santé.

Fondée sur le respect, la protection, l’encouragement et la réalisation des principes acceptés des droits de l’homme, une stratégie mondiale pour l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant a été élaboré par l’organisation mondiale de la santé (OMS) et l’UNICEF afin de rappeler au monde les effets des pratiques d’alimentation sur l’état nutritionnel, la croissance et le développement de la santé, et ainsi la survie même du nourrisson et du jeune enfant. Cette stratégie qui est le fruit de deux années d’efforts collectifs vise notamment à créer un environnement propice permettant aux mères, aux familles et aux autres personnes qui s’occupent des enfants d’effectuer en toute circonstance des choix en pleine croissance de cause concernant les pratiques d’alimentation optimales du nourrisson et du jeune enfant.

Il s’agit notamment d’améliorer l’accès aux soins prénatals et à la formation concernant l’allaitement et aux pratiques obstétricales favorables à l’allaitement, de promouvoir un apport suffisant de nutriments essentiels pour la mère et l’enfant et d’assurer une alimentation thérapeutique efficace de l’enfant malade et malnutri.

En ce qui concerne le soutient de l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant dans des situations de difficulté exceptionnelle, il faut veiller à ce que les agents de santé disponible d’informations fiables sur les politiques et les pratiques d’alimentation propre aux nourrissons dispensent des connaissances et des compétences pour aider ces enfants et ce notamment à travers la création des conditions qui faciliteront l’allaitement maternel exclusif.