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El Moudjahid | Algérie | 22/09/2007
Au cours terme, une amélioration peut être obtenue notamment en en rentabilisant les structures existantes par l’allongement de leur temps de travail, mais surtout en construisant de nouvelles structures. A cet effet justement les pouvoirs publics viennent de décider de consacrer une enveloppe de 30 milliards de dinars pour la lutte contre le cancer. Cet argent servira à financer et à concrétiser un programme national de prévention et de lutte contre cette maladie qui s’étalera jusqu’ à 2009. Ce programme prévoit en autres de renforcer et densifier le réseau des hôpitaux spécialisés et en intensifiant les centres anticancéreux. Ainsi, huit de ces structures sont en cours de réalisation et sept autres sont programmés dans le cadre de la loi de finance 2008. A ces 15 centres répartis à travers le pays, il y a lieu d’ajouter le futur institut national du cancer appellé à devenir un centre référentiel en matière de recherche, de formation et de soins de haut niveau.
Il n’existe actuellement que trois CAC et deux services hospitaliers d’encologie et de radiothérapie à l’échelle nationale. Ce plan de lutte contre le cancer résulte de la synthèse des différentes recommandations qui ont été faites au cours de rencontres régionales et nationales organisées par le ministère de la santé. Ce plan consiste en trois grands chapitres à savoir l’information sanitaire, la prévention primaire et la prévention secondaire. Pour ce qui est de l’information, il a été recommandé d’insister sur l’amélioration et la fiabilité et l’exhaustivité des registres du cancer existant tout en mettant en place une base de données nationales. S’agissant de la prévention primaire, elle concerne les facteurs cancérigènes (tabac, l’alcool, les facteurs alimentaires... La prévention secondaire touche le diagnostic précoce qui donne plus de chances de guérisons. De plus dans ce cas la thérapeutique est moins lourde et moins coûteuse.
A titre d’exemple pour un cancer du col utérin, le dépistage précoce donne 90% de guérison. La prévention et le dépistage précoce sont actuellement les armes les plus efficaces contre les cancers les plus répandus. Le nombre de cas masculin de cancer est de 13 398 avec une incidence brute de 86,1 cas pour 100 000 habitants. On s’attend chaque année à plus de 2000 nouveaux cas de cancer de bronches et de poumon, de 1500 cas de cancer de la vessie, de 1000 cas de cancers gastriques et plus de 600 cas pour les cancers de la prostate et du naro-pharynx. Pour la femme, le nombre de cas attendus est de 13 000 avec plus de 3000 cas de cancer de seins et plus de 1000 cas de cancer de l’utérus. Les cancers de l’enfant représentent 10% de l’ensemble de tumeurs ce qui représente une fréquence relativement élevée.
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