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Le quotidien d'Oran | Algérie | 26/09/2007
Le chef de service par intérim expliquera que vu que le personnel médical et paramédical est en grande majorité féminin, sa disponibilité durant le Ramadhan et les jours de fête constitue un réel problème pour les gestionnaires. Le responsable technique de la structure nous dira que «durant les jours de fête, la notion de service public disparaît et de nombreux établissements situés dans les régions de l'intérieur ferment carrément leurs portes». La solution, selon ce responsable, réside, d'une part, dans une révision de la carte sanitaire en l'adaptant aux nouveaux besoins sanitaires de la population et, de l'autre, dans la motivation du personnel exerçant pour éviter qu'il aille sous d'autres cieux.
De son côté, le responsable administratif nous rappellera que cet établissement, dont les capacités d'accueil sont estimées à 60 lits, est géré par une convention signée entre le secteur sanitaire ouest et le CHU d'Oran suite à la fermeture de la clinique Sainte-Anne il y a deux ans. Actuellement, avec la mise en service de la maternité des Planteurs, la situation s'est améliorée parce que la maternité des Amandiers n'est censée prendre en charge que les urgences. Mais cela s'avère encore insuffisant et la demande dépasse de très loin l'offre, d'où des défaillances de temps à autre. A cela s'ajoute le fait que c'est durant la période d'août, septembre et octobre qu'on enregistre le plus de naissances.
Revenant à ce qui s'est passé le 13 septembre (1er jour de Ramadhan), le Dr Saridj nous dira qu'il a fallu l'intervention de la force publique afin de calmer certains citoyens fous furieux devant les défaillances constatées chaque jour. Le personnel d'accueil était dépassé, au point où toute la structure a été envahie. Une femme rencontrée sur place nous dira qu'elle a vu une jeune femme accoucher par terre, mais en présence d'une sage-femme. Une autre nous dira que les trois tables étant occupées, des sages-femmes ont dû aménager une salle aérée pour faire accoucher des femmes. Un jeune homme nous dira que lors du séjour de sa femme dans cet établissement, l'assistance médicale faisait cruellement défaut.
Par S. Chalal
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