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El Watan | Algérie | 17/09/2007
Mais, comme les choses vont toujours de travers pour ceux qui veulent investir « intelligent », les tuiles ne finissent plus de pleuvoir sur la tête de nos infortunés. En effet, selon l’arrêté du 7 novembre 2001 émanant du ministère de la Santé et de la Population, fixant les conditions d’ouverture et de fonctionnement d’un centre d’hémodialyse allégé de proximité, précisément dans son « art. 07 », le fonctionnement du CHAP est assuré par des équipes de travail, dirigées chacune par un médecin spécialiste ou généraliste justifiant dans les deux cas, de deux années d’exercice effectif de l’activité d’hémodialyse. Mais dès le commencement de cette aventure, la direction générale de la CNAS, dont le siège se trouve à Alger, ne l’a pas entendu de cette oreille en sa qualité de partenaire indispensable pour un conventionnement de prise en charge des traitements d’hémodialyse au profit de ses malades insuffisants rénaux, assurés sociaux ou ayants droit d’assurés sociaux.
La CNAS imposera au CHAP Maounadial la présence d’un néphrologue, s’appuyant sur les recommandations d’un groupe d’experts retenus par cette même caisse, contrairement à ce que stipule l’arrêté du 7 novembre 2001, qui offre un choix clair pour le cas des CHAP . Existe t-il un vide juridique ? Il semble que oui, puisque la CNAS a pour tutelle le ministère du Travail et que l’arrêté en question n’est pas interministériel et concerne uniquement le ministère de la Santé, cela d’une part, d’autre part, les spécialistes en néphrologie, ne courant pas les rues en Algérie, nous fait-on savoir, la contrainte est double, à la limite de l’entrave. Quoi qu’il en soit, le jeune couple avait embauché un néphrologue avec contrat de travail notarié, mais ce dernier l’a quitté, il y a quelques jours, pour des raisons ignorées même par ce couple. Pour la CNAS, cette situation pourrait conduire à la résiliation de la convention la liant avec le centre d’hémodialyse, si sa directrice ne procédait pas, et dans un délai d’un mois, au recrutement d’un médecin néphrologue, comme l’atteste une copie de la correspondance qui nous a été remise. « Si c’était à refaire, je me garderais d’investir une deuxième fois ! », déclarera la directrice du centre Maounadial.
Karim Dadci
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