Car ils ne possèdent pas de véhicule ni de revenus leur permettant un moyen de transport adéquat, pour se déplacer jusqu’au centre d’hémodialyse. Le même responsable a ajouté que certains malades sont programmés pour des séances de dialyse qui s’achèvent durant la nuit, à 23 heures. Et l’absence d’ambulances, annoncée pour samedi rochain, empêcherait les malades de regagner leur domicile. A cet effet, les membres de ladite association ont demandé au wali et aux responsables concernés d’intervenir pour trouver une solution à cette situation inextricable. «L’absence d’ambulance est synonyme de mort pour un dialysé», a déclaré le président de ladite association. Interrogé sur les raisons de cette action déclenchée par les transporteurs sanitaires privés, ce dernier a indiqué qu’elle vient après une correspondance envoyée, le 25/08/2007 par la direction générale de la CNAS aux transporteurs sanitaires, leur demandant de signer une autre convention, qui porte sur une nouvelle rémunération du transport des malades.

Celle-ci prendrait en charge uniquement le prix du transport des malades en aller-retour simple, alors qu’en réalité l’évacuation d’un malade vers le centre d’hémodialyse, nécessite un double aller-retour. Notre interlocuteur ajoute que les transporteurs ont refusé de signer cette convention qui va à l'encontre de leurs intérêts.
S’agissant du nombre d’ambulances qui assurent cette prise en charge à travers Bouira, notre interlocuteur indique qu’il y a deux transporteurs sanitaires privés à Bouira et Lakhdaria, dotés au total de 16 ambulances, pour la prise en charge des malades et surtout de ceux souffrant d’une insuffisance rénale.

Nacer Haniche