Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
El Moudjahid | Algérie | 13/09/2007
L’agence américaine des médicaments, la FDA (Food and
Drug Administration), a récemment exigé qu’un avertissement
figure sur l’étiquette d’Avandia, fabriqué par le
Britannique GlaxoSmithKline, ainsi que sur celles des autres traitements comparables,
prévenant du risque accru de défaillances du cœur.
La FDA examine actuellement la nécessité ou non d’indiquer
si les étiquettes sur ces médicaments doivent aussi signaler le
plus grand risque d’attaques cardiovasculaires.
Une analyse de 42 essais cliniques sur des périodes courtes, publiée
en mai dans le New England Journal of Medicine, avait déjà conclu
que l’Avandia augmentait le risque d’attaques cardiovasculaires
de 43%.
"L’impact sur la santé publique des effets secondaires sérieux
de l’Avandia est important", juge le Dr Sonal Singh, professeur de
médecine interne à la faculté de médecine de l’Université
Wake Forest en Caroline du nord (sud-est), le principal auteur de l’analyse.
Les agences de réglementation devraient évaluer de façon
urgente si ces médicaments doivent rester ou non sur le marché,
ajoute-t-il.
Le 31 juillet, un comité indépendant d’experts consulté
par la FDA avait estimé qu’Avandia accroissait les risques cardiaques
mais pas suffisamment pour justifier son retrait du marché. L’agence
suit le plus souvent les recommandation de ces comités consultatifs.
Le Dr Singh estime que 3,5 millions de personnes prennent l’Avandia aux
Etats-Unis et sept millions dans le monde.
Basé sur son analyse des effets sur le long terme de ce médicament,
ce médecin a indiqué que l’Avandia pourrait être responsable
de plus de 4.000 attaques cardiovasculaires et de 9.000 défaillances
cardiaques annuellement aux Etats-Unis.
En d’autres termes, dans chaque groupe de 220 diabétiques traités
avec Avandia pendant un an, un malade subira une attaque cardiovasculaire liée
à ce médicament. Il y aura également un cas de défaillance
cardiaque pour tout groupe de 30 personnes prenant Avandia pendant au moins
douze mois.
Le Dr Singh et son équipe ont analysé quatre études dans
lesquelles des participants diabétiques ont été choisis
au hasard pour prendre de l’Avandia, ou bien un autre antidiabétique
ou encore un placebo.
Une autre étude également publiée avant-hier dans le JAMA,
indique que l’anti-diabétique Actos (pioglitazone) du laboratoire
japonais Takeda réduit en revanche le risque d’accident cardio-vasculaire
et de décès (18%) comparativement à des patients traités
avec, entre autre, Avandia.
Mais Actos augmente plus fortement le danger de défaillance cardiaque (+2,3%) par rapport aux autres antidiabétiques (+1,8%).
Cette méta-analyse a porté sur 19 essais cliniques avec 16.390
patients souffrant de diabète de type 2.
GlaxoSmithKline a critiqué dans un communiqué ces résultats,
soulignant notamment que la méta-analyse sur Actos "est basée
sur un petit nombre d’essais cliniques fournis par Takeda lui-même".
APIDPM © Copyright 2000-2025 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.