Mis à part les prestations des pansements et les injections, cet établissement sanitaire ne répond nullement aux attentes de la population locale. Notre interlocuteur précise qu’« en l’absence d’un logement de fonction, notre médecin résidant à Alger ne travaille qu’environ six heures par semaine ». Le P/APC souligne à ce sujet que « le logement de fonction destiné au médecin a été squatté par un fonctionnaire du bureau de poste de cette commune ». Par ailleurs, en raison de l’exiguïté dudit centre et en voulant doter cette infrastructure d’une maternité et d’un cabinet dentaire, les autorités locales avaient décidé, selon notre interlocuteur, d’aménager la maison de jeunes en un centre de soin. Il convient de signaler que l’ex-centre de soins a été cédé à un médecin privé. Concernant la maternité, notre interlocuteur avance que « le nombre de naissances dans cette commune est de 170 par an en moyenne, (statistiques de 1995). Et l’accouchement se fait généralement à la maison avec tous les risques encourus ». A noter qu’en cas de besoin, les citoyens de cette région déshéritée sont contraints d’aller jusqu’au centre hospitalier de Bordj Menaïel ou de Thénia, (à plus de 25 km de Timezrit).

Ramdane Koubabi