Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
Le quotidien d'Oran | Algérie | 01/04/2006
Il a ajouté que «ces objets d’usage courant favorisent la transmission des bactéries vers les hôpitaux», rapporte l’APS.
La majorité des infections nosocomiales sont transmises, en effet, par les objets d’usage courant utilisés par les malades, tels les couvertures et les ustensiles de cuisine. Les proches des malades, le personnel médical et même les autres patients restent des sujets à risque et peuvent facilement être contaminés à l’intérieur des hôpitaux.
D’ailleurs, le taux de contamination par les hépatites virales est en augmentation constante parmi les dialysés où 40% des malades en sont atteints.
Les hépatites virales sont des infections nosocomiales très répandues actuellement et touchent même des membres de leurs familles et le personnel médical, notamment les chirurgiens.
Le ministère de la Santé avait lancé dernièrement une enquête nationale sur les hépatites virales dans les établissements hospitaliers pour essayer de réduire le taux de contamination à l’intérieur des établissements sanitaires, signale-t-on.
Pour le ministre, l’interdiction des repas et des objets d’usage courant est possible, puisque le budget affecté à l’alimentation des malades hospitalisés pour l’année en cours a été augmenté de 35% par rapport à celui de l’exercice écoulé.
Le ministre a déploré, par ailleurs, une pression énorme sur les hôpitaux des trois grandes villes du pays (Alger, Constantine et Oran) et a plaidé pour «l’amélioration de la qualité des services dans les régions de l’intérieur et du sud du pays». Il a rappelé, dans ce contexte, que l’Etat a alloué au secteur de la santé dans le cadre du programme quinquennal 2005/2009, un budget de l’ordre de 125 milliards de dinars.
Abordant le manque enregistré en matière de médecins spécialistes sur l’ensemble du territoire national, il a indiqué que «les nouveaux médecins diplômés de l’Université algérienne, dont la moyenne annuelle est d’un millier de spécialistes, devront exercer pour une durée déterminée dans les régions de l’intérieur et du sud du pays».
Le ministre a souligné qu’»il faudra doter les régions du Sud de toutes les structures nécessaires afin d’aider les médecins à accomplir correctement leur mission», ajoutant que le déficit en spécialistes dans les régions des Hauts Plateaux et du Sud pourra être définitivement comblé d’ici trois à quatre ans.
S’agissant du manque de formation, il a affirmé que «l’Etat ne ménagera aucun effort dans ce domaine en assurant une formation pour tous les corps médicaux afin d’éviter le recours des malades aux hôpitaux français et arabes». A ce propos, il a déclaré qu’un programme spécial de formation a été lancé au profit des gynécologues au niveau de plusieurs centres de santé du pays pour prendre connaissance des derniers développements enregistrés dans ce domaine.
Par ailleurs, il a insisté sur l’importance de la gestion dans ce type d’établissements à travers le système de contractualisation entre les établissements sanitaires et les organismes de sécurité sociale visant, a-t-il dit, à «améliorer le traitement des malades assurés et non assurés outre les catégories démunies». Toutes les études nécessaires ont été parachevées et les équipes techniques cubaines sont prêtes à entamer les projets annoncés préalablement, a-t-il en outre affirmé, ajoutant qu’il s’agit de quatre centres d’ophtalmologie qui disposent de toutes les structures nécessaires dans les wilayas d’El-Oued, Ouragla, Djelfa et Bechar.
Sofiane M.
APIDPM © Copyright 2000-2025 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.