Ces mesures prévoient aussi l’organisation de cours sur la filariose au profit des professionnels de la santé de toutes les wilayas du sud, notamment celles frontalières avec l’Afrique sub-saharienne. L’ensemble des personnels des laboratoires de toutes les wilayas du Sud bénéficieront également de formation dans la recherche sous l’égide de l’Institut Pasteur d’Algérie.
La même source a précisé que le diagnostic de filariose de Médine a été décelé pour la première fois en Algérie, ajoutant qu’ "il s’agirait probablement d’une contamination en dehors des frontières" (algériennes).

L’histoire de la maladie ne peut pas confirmer le lieu de contamination, l’incubation étant longue de 10 à 14 mois après contamination, ajoute la même source.

"Le fait que les personnes contaminées ne parlent ni l’arabe, ni le targui algérien fait croire qu’il s’agirait de nomades transfrontaliers", a relevé la même source, ajoutant que "leur approvisionnement en eau se faisait dans une marre nommée Agharghar, localité située à 10 km de la frontière algéro-malienne du côté de Bordj Badji Mokhtar (Wilaya d’Adrar), où ils ont séjourné avant leur entrée en Algérie". Une équipe médicale a été dépêchée samedi dernier sur les lieux par le ministère de la Santé pour déterminer les causes exactes de cette maladie, avait indiqué un médecin, soulignant qu’il n’existe ’’aucun risque épidémiologique ou flambée d’épidémie liée à cette pathologie’’, et que sa contamination est cernée, rappelle-t-on.

Cette maladie a été dépistée, fin août dernier, sur quatre patients, qui présentent des symptômes clinique de la filariose cutanée et admis à l’hôpital de Illizi.