Une décision que les médecins contestataires jugent arbitraire, avançant des arguments d’ordre administratif. Par ailleurs, à travers ce mécontentement, les praticiens rencontrés ont tenu à dénoncer l’attitude du premier responsable du secteur à Aïn Defla, la qualifiant de malveillante à l’égard des personnes concernées par la décision. Contacté par téléphone, le Dr Azzedine Chaâbane (DSP) se défendra d’avoir tenu des propos indécents, affirmant avoir agi en sa qualité de responsable et dans l’intérêt général. Le directeur de l’hôpital abondera dans le même sens.

Cependant, pour les médecins rencontrés lundi dernier, il s’agit surtout de marquer leur solidarité à l’égard de leur collègue, en dénonçant le manque de considération dont ils auraient fait l’objet, appelant, par ailleurs, les responsables du secteur à privilégier la concertation et le dialogue pour éviter de tels malentendus, estimant que l’époque du parti unique est révolue. Une situation qui pénalise en premier lieu les malades dans cette structure où le taux d’occupation a atteint, ces derniers jours, plus de 60 %, selon Moussa Messaâd, directeur de l’hôpital. « Mais rien ne vaut notre dignité », tiennent à ajouter les praticiens mécontents.

Aziza L.