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El Watan | Algérie | 02/09/2007
La leptospirose est caractérisée par une fièvre élevée, une hépatite avec ictère (coloration jaune de la peau) et des hémorragies. Maladie à déclaration obligatoire, elle est provoquée par le contact avec certains animaux comme les rats. Censée être éradiquée depuis longtemps, la leptospirose se transmet par le contact de la peau lésée ou d’une muqueuse avec de l’urine d’animaux porteurs de l’infection (en général des rongeurs), ou un environnement humide contaminé (eau douce polluée par cette urine…). Selon les médecins, le réservoir animal est très diversifié et, outre les rongeurs et les insectivores, il comprend des animaux d’élevage. La maladie, après une phase d’incubation d’une dizaine de jours (5 à 20 jours), est d’apparition brutale marquée par une fièvre élevée et peut donner lieu à des complications rénales, neurologiques ou hémorragiques, expliquent-ils. Certaines professions (agriculteurs, éleveurs, égoutiers, éboueurs…) sont particulièrement à risque, apprend-on.
A signaler que plusieurs personnes ont été atteintes de cette maladie bactérienne dans la wilaya de Tizi Ouzou au début de l’année. Par ailleurs, six personnes présentant des symptômes du syndrome néphrétique provoqué par un virus à acide ribonucléique (ARN) positif se sont présentées durant le week-end à l’hôpital de Sidi Bel Abbès. Ces nouveaux cas ont été signalés à Tabia, Merine et Sidi Bel Abbès. Pour les responsables de l’hôpital contactés hier, le nombre de personnes toujours hospitalisées ne dépasse pas dix.
Qu’il s’agisse de leptospirose ou de néphrite aiguë d’origine virale, il est clairement établi que l’insalubrité caractérisant la plupart des quartiers défavorisés de la ville est la source principale de maladies qu’on croyait disparues à jamais. Des maladies qui resurgissent en raison surtout du laisser-aller flagrant des autorités municipales conjugué à l’absence d’actions préventives opérantes. Hier, des représentants du mouvement associatif des quartiers touchés par ces maladies d’un « autre âge » n’ont pas caché leur appréhension devant cette situation tout en dénonçant la légèreté avec laquelle est géré un problème de santé publique aux conséquences graves.
M. Abdelkrim
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