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El Watan | Algérie | 02/04/2006
Les deux organisations reconnaissent que leur objectif est d’arriver à en traiter 3 millions fin 2005, comme cela a été décidé en 2003 dans la stratégie « 3 millions d’ici 2005 », n’a pas été atteint. « L’Afrique sub-saharienne, la plus gravement touchée par l’épidémie, est la première à bénéficier de l’extension du traitement », souligne le rapport des deux agences sanitaires onusiennes. Ainsi, le nombre de malades africains traités a été multiplié par huit, passant de 100 000 à 810 000 en deux ans. Un Africain sur six a accès au traitement antirétroviral (ARV), vital pour lui. « Neuf enfants sur dix, en attente de traitement, vivent en Afrique », précise le rapport. Les progrès sont « moins importants qu’on ne l’espérait », regrette l’OMS, qui juge néanmoins « impressionnants » les progrès accomplis. Le nombre de malades sous traitement, ajoute le rapport, « a triplé en deux ans », l’élargissement de l’accès aux ARV (antirétroviraux) a permis de sauver entre 250 000 et 350 000 vies en 2005. « Les trois millions n’ont pas été atteints, mais le fait que 1,3 à 1,4 million de personnes soient sous traitement, quand vous connaissez le terrain, c’est quand même très important » et même « impressionnant », a déclaré à l’AFP, le docteur Kevin De Cock, directeur du département VIH/sida à l’OMS. « Il y a six ou sept ans, parler de traitement ARV en Afrique était tout à fait non réaliste », voire « contesté » par certains, rappelle-t-il. « Il y a deux ans, le soutien politique et les ressources en faveur de l’extension rapide du traitement contre le VIH étaient très limités », signale le directeur général de l’OMS, le docteur Lee Jong-wook. Entre 2003 et 2005, les dépenses mondiales consacrées au sida sont passées de 4,7 milliards de dollars à 8,3 milliards. Les génériques ont contribué à faire baisser les prix des traitements de première ligne (ceux prescrits en seconde intention interviennent quand le cocktail thérapeutique perd de son efficacité chez un malade). Ils ont baissé d’un tiers à plus de la moitié (entre 37 et 53%), selon le cocktail thérapeutique utilisé, mais le prix des traitements de seconde ligne comportant des molécules plus récentes reste élevé. Entre 2003 et 2005, moins de 10% des femmes enceintes séropositives recevaient une prophylaxie antivirale avant ou pendant l’accouchement. Chaque année, plus 570 000 enfants de moins de 15 ans meurent du sida, la plupart contaminés par leur mère. Selon l’Onusida, « au moins 22 milliards de dollars par an seront nécessaires d’ici 2008 pour financer des programmes nationaux complets de prévention, de traitement et de soins pour le VIH ». Par ailleurs, beaucoup de personnes ne bénéficient pas encore de ces traitements. En Afrique, 4,7 millions de malades ont un besoin en traitement et seulement un malade sur six a accès au traitement dont il a besoin. Neuf enfants sur dix en attente de traitement. En Afrique du Nord et au Moyen-Orient, l’on estime à 75 000 les besoins d’une trithérapie et seulement 4000 patients sont traités, soit 5%.
Djamila Kourta
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