Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
La nouvelle république | Algérie | 01/08/2007
Selon le Dr Basu, qui dirige le service d’oncologie gynécologique de l’Institut national du cancer Chittaranjan de Calcutta, 120 000 nouveaux cas de cancer du col utérin sont découverts chaque année en Inde, dont 80% à un stade trop avancé pour être traités. Les problèmes en Inde sont les mêmes que ceux qui se posent dans le reste des pays en développement où la pauvreté et le manque d’accès au système de soins conduisent à un diagnostic tardif et une mort précoce, explique Kenneth Palmer, un chercheur travaillant avec les Drs Jenson et Ghim. L’équipe a commencé par identifier une cible, la protéine L-2, logée sur le papillomavirus, ce virus sexuellement transmissible responsable du cancer du col.
Dans un deuxième temps, pour mettre au point le vaccin, ils ont créé un gène synthétique qui exprime la même protéine dans les plantes, puis l’ont inséré dans un virus de tabac. Ce virus est utilisé pour infecter les plantes et faire «pousser» le vaccin à bas prix. Six à dix jours plus tard, ils ont procédé à la séparation des parties du tabac jusqu’à ce qu’ils obtiennent de la protéine pure. Cette protéine produit des anticorps capables de protéger contre au moins 13 souches de virus connues pour provoquer un cancer du col de l’utérus. Les choses sont différentes pour ce qui est de la protéine utilisée pour fabriquer le Gardasil. Approuvé en juin dernier pour les fillettes et femmes âgées de neuf à 26 ans, Gardasil protège contre les deux souches virales responsables d’environ 70% des cancers du col.
Le vaccin fait à base de tabac s’est quant à lui montré efficace chez cinq chiens qui se sont avérés protégés quand les chercheurs ont essayé de les infecter avec un papillomavirus canin oral, a déclaré Kenneth Palmer. La phase I des essais cliniques humains pourrait démarrer dès la fin de l’année 2008 aux Etats-Unis, a ajouté M. Palmer. Quand le développement sera lancé, les médecins et les agences bailleuses de fonds pourront envisager la mise en place d’une étude dans ce pays.
A. P.
APIDPM © Copyright 2000-2025 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.