Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
El Moudjahid | Algérie | 29/07/2007
Au moins 200 millions de femmes voudraient utiliser les méthodes de
planification familiale mais n’ont pas accès à la formation
et aux services ou ne bénéficient pas du soutien de leur mari
et de leur communauté.
En Algérie, la planification familiale a été l’un
des principaux facteurs de l’infléchissement de la fécondité.
Bien que le premier programme de maîtrise de la croissance démographique
remonte à février 1983, les prestations d’espacement des
naissances ont été intégrées dans les soins de santé
de base, à la fin des années 60. Pour évaluer la situation
actuelle de la planification familiale, une étude a été
réalisée par le ministère de la Santé en collaboration
avec l’Office national des statistiques sur 47 612 femmes âgées
de 15 à 49 ans.
Les résultats de cette enquête rendus publics lors de la Journée
mondiale de la population montrent que la majorité des femmes enquêtées
connaissent les méthodes contraceptives les plus usitées.
99,1% de ces femmes connaissent la pilule, une méthode pratique comparée
à l’utilisation du stérilet qui est déclaré
par près de 9 femmes sur 10 soit 88.6%.
Alors que l’allaitement maternel et la méthode du calendrier, considérés comme moyens contraceptifs traditionnels les plus connus, le condom féminin, les implants et la stérilisation masculine, qui font partie des méthodes modernes, demeurent méconnus par l’ensemble des enquêtées.
Concernant la prévalence contraceptive, chez les femmes mariées,
elle est estimée à 61,4% avec une variation allant de 62,5% pour
les femmes urbaines et 59,9% pour celles qui vivent en milieu rural.
Qu’elles soient modernes ou traditionnelles, les méthodes contraceptives
sont utilisées dans des proportions presque équivalentes en milieu
urbain et en zone rurale.
Prenant le premier rang des utilisations des contraceptifs, la pilule est le moyen le plus recouru par les femmes en âge de procréer avec une prévalence de 45,9% et ce, en raison de son efficacité.
APIDPM © Copyright 2000-2025 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.