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Le quotidien d'Oran | Algérie | 31/07/2007
Plus largement, M. Bourouba s'est dit satisfait des résultats déjà obtenus par la caravane sur les sept plages qu'elle a visitées, et estime que le but qu'elle s'était fixée, à savoir sensibiliser le public sur les modes de transmission de la maladie, sur les moyens de prévention et les comportements à risques, a été atteint, notamment avec la distribution d'environ 60.000 préservatifs. Selon lui, la population est très curieuse et a beaucoup de questions à poser aux animateurs, surtout les jeunes, qui sont justement l'un des publics que la caravane cible prioritairement. Mais c'est tout de même aux animateurs de faire le premier pas, car beaucoup hésitent à aller vers la caravane, les sujets du Sida et des relations sexuelles étant encore tabou. Les questions les plus fréquentes ont trait au mode de transmission de la maladie, et aux moyens de dépistage.
A cette dernière question, M. Bourouba tient à préciser que le dépistage est gratuit et anonyme au CPH d'Oran. Le fait que certains jeunes ne connaissent rien au sujet de la maladie, au point de ne pas savoir ce qu'est un préservatif, montre que l'information qui leur est donnée est très insuffisante. La plupart ne savent de la vie sexuelle que ce qu'ils en ont appris «dans la rue», et qui est bien souvent incorrect. C'est pourquoi AIDS milite pour que les jeunes reçoivent une éducation sexuelle «vraie et saine» à l'école.
Cette mésinformation ne touche pas que la jeunesse, néanmoins, depuis que AIDS Algérie a été créée en 1991, ceux qui y travaillent notent une évolution positive, bien que lente, dans le comportement des gens face à la maladie et face à l'association, l'accueil est plus «chaleureux», les discussions plus faciles, les gens de mieux en mieux informés. Mais la lutte contre le Sida est encore longue, et M. Bourouba rappelle qu'elle n'est pas que l'affaire de l'association, mais de tout le monde.
Par Julie Durand
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