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Le quotidien d'Oran | Algérie | 31/07/2007
Cette progression est assurément insupportable et devient de plus en plus critique, et pour les praticiens et pour le personnel paramédical, qui en dépit d'une bonne organisation et d'un grand dévouement, avouent être débordés par l'affluence des malades, venant de tous les coins de la wilaya, mais aussi de plus loin encore. La situation ainsi engendrée, pourrait être difficile, voire fortement préjudiciable pour les patients eux-mêmes, et notamment les cas urgents, qui actuellement sont pris en charge de façon prioritaire, quels que soient l'heure et le jour.
«Mais tout a des limites qu'elles soient humaines, techniques ou matérielles» dira notre interlocuteur. Les solutions existent et elles ont fait l'objet de propositions, notamment en ce qui concerne l'implication de médecins généralistes qui formés au préalable dans la prise en charge des diabétiques, pourraient assurer un suivi sérieux. Les cas graves resteront du ressort du spécialiste, bien que des relations et une coopération étroites doivent présider à cette division des tâches. Actuellement, les contrôles se font sur rendez-vous et sont espacés de trois mois pour l'ensemble des patients, mais à un mois pour les cas graves, (urgences, hypoglycémies répétées).
Bien que quotidiennement, il est prévu six consultations la matinée et six autres l'après-midi, le travail pourrait être plus efficace, si la tâche était répartie entre le centre spécialisé et l'hôpital et d'autres cliniques publiques.
Le docteur Sidi Mansour précise que 19.173 patients «émargent» au centre de Bellevue dont 4.046 de type I et 15.127 de type II Et d'ajouter que 8% des diabétiques sont âgés de 16 à 40 ans, 48% de 40 et 60 ans. Avec 59%, les femmes sont plus touchées que les hommes, et selon le docteur Sidi Mansour, 70% des diabétiques sont hyper-tendus et 70% des amputations du pied sont liées au diabète.
Revenant à l'épineux problème de l'apport, grâce à une formation spécifique de courte durée, de médecins généralistes, notre interlocuteur, pour montrer l'urgence d'une telle initiative, nous fait une visite du centre de soins, les salles d'attente où s'entassent et se mélangent des dizaines de patients, qu'il faut absolument traiter, parce que beaucoup d'entre eux, habitent Zighout Youcef, Aïn Abid et même Mila ou Aïn Fakroun, et qu'ils ne pourraient revenir un autre jour. La question «de l'auto-contrôle glycémique» serait de nature à éviter de graves accidents.
Par A. Benkartoussa
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