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El Moudjahid | Algérie | 20/07/2007
L’organisme est en équilibre du point de vue énergétique si la nourriture fournit autant de calories que le corps en dépense, mais si on mange plus qu’on ne dépense, on stocke l’excédent sous forme de graisse, et ce quelle que soit la nature des aliments consommés en excès (lipides, glucides ou protéines) et c’est à partir de là qu’il faut craindre les conséquences négatives d’une consommation non contrôlée.
Il est vrai que l’état nutritionnel d’un enfant est le reflet de son état de santé général. Avoir accès à une alimentation appropriée est un droit dont l’enfant doit jouir pleinement pour qu’il puisse atteindre son potentiel normal de croissance. En revanche le contrôle de l’apport alimentaire de cette vulnérable frange de la population est du devoir des parents et ce en prenant des mesures et des règles diététiques bien déterminées sans le soumettre à la privation.
L’enfant, de nature, grignote souvent surtout si le repas n’a
pas été suffisant ou si la restriction est trop importante ; une
mauvaise habitude qui conduit généralement vers l’obésité.
En Algérie, une étude réalisée en 2006 par l’office
national des statistiques en collaboration avec le ministère de la santé,
de la population et de la réforme hospitalière sur un échantillon
de 13.359 enfants de moins de 5 ans, révèle un taux de 9,3% d’enfants
obèses ou en surpoids avec une variation de 10.5% en milieu urbain et
7,9% en milieu rural.
Selon les régions, le taux de surpoids passe de 7,9% au sud, à 8,9% au centre puis 9,3% à l’est du pays pour atteindre les 10,8% à l’ouest.
Par ailleurs, cette enquête qui a été effectuée avec l’appui de l’UNICEF, a mis en relief l’état des enfants en excès de poids par rapport au niveau d’instruction de la mère qui part en paire, passant de 14% chez les mères de niveau supérieur à 10,3% chez celles de niveau primaire et atteignant les 7,3% pour les femmes sans aucun niveau.
La surcharge pondérale qui a prit une augmentation considérable ces dernières années est expliquée par le fait que les enfants livrés à eux mêmes, épousent des habitudes culinaires aléatoires en favorisant une surconsommation attisée par la publicité et la sédentarité qui sont globalement incriminés dans la propagation de ce fléau, source de maladies graves et coûteuses pour les budgets de la santé. Cette étude suggère que l’obésité infantile est devenue un problème de santé publique en Algérie. C’est pourquoi des mesures préventives doivent être envisagées et être essentiellement basées sur l’information de la population sur les effets néfastes de l’obésité sur la santé et de l’efficacité d’une alimentation moins riche en calories, associée à une activité physique régulière.
Il est aussi important, pour ne pas manger au-delà de ses besoins, de manger en règle générale en réponse à une faim. Il convient aussi de pouvoir s’arrêter sans regret lorsqu’on a assez mangé par rapport à ses besoins physiques.
Seulement 3,7% des enfants de moins de 5 ans sont mal nourris
Parallèlement et selon les données de la même enquête, seulement 3,7% des enfants ayant été soumis à l’étude souffraient de maigreur ou de mal nutrition, alors qu’au lendemain de l’indépendance, la prévalence de cette dernières surpassée les 50%. Une nette progression interprétée par une amélioration de la santé de la population.
Kamélia H.
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