S’agissant d’un centre spécifique (conditions d’hygiène strictes), la DSP opte pour un site en dehors de la ville (air relativement pur, taux de poussières nettement réduit...), mais le choix définitif du site se fera après étude, précise-t-on. On prévoit 40 à 50 lits et 4 à 6 blocs opératoires dans ce centre qui s’avère indispensable depuis quelques années. Il faut savoir que «le service de chirurgie plastique et des brûlés du CHU d’Oran, dirigé par le Pr Kaïd Slimane ne comprend qu’une vingtaine de lits et prend en charge les brûlés évacués de toute la région ouest», souligne le sous-directeur de la Santé, M. Abed.
Une mission très lourde quand on sait que ce service manque de moyens et de personnel médical et que 80% des malades qui y sont admis nécessitent une hospitalisation de 70 jours en moyenne et requièrent une chirurgie dite lourde, avait indiqué Dr Kaïd Slimane à l’occasion du 20e anniversaire du service. Par ailleurs, on apprend de même source que l’hôpital d’Aïn El-Turck (l’ex-hôpital militaire qui a fait dernièrement l’objet d’une rétrocession) vient d’ouvrir ces services des Urgences médico-chirurgicales (UMC) après avoir bénéficié de travaux de réhabilitation (étanchéité, chauffage, réseaux des fluides médicaux...) grâce à une enveloppe financière prélevée du budget du secteur sanitaire d’Aïn El-Turck. Ceci en attendant l’équipement d’autres services à partir des 11 milliards de centimes alloués pour l’équipement de cet hôpital.

H. Saaïdia