Selon les régions, le taux de l’allaitement maternel passe de 64.1% au sud, à 54.2% à l’ouest puis à 51% à l’est du pays pour atteindre les 39,4% au centre. Il est à savoir que la capitale détient le taux le plus élevé des femmes actives ce qui explique la proportion obtenue dans cette étude.
Pour ce qui est de l’allaitement maternel dans les premières 24 heures, la proportion a atteint les 80.4% avec une variation allant de 82,7% en milieu rural et 78,3% en milieu urbain.

Par ailleurs, cette enquête, qui a été effectuée avec l’appui de l’UNICEF, a mis en relief l’état de l’allaitement dans la première heure après la naissance par rapport au niveau d’instruction de la mère qui est inversement proportionnel, passant de 35,8% chez les mères de niveau supérieur à 53,3% chez celles de niveau primaire et atteignant les 55,9% pour les femmes sans aucun niveau.

Une étude comparative avec les résultats des enquêtes réalisée dans les années précédentes montre une augmentation considérable dans la prévalence de l’allaitement maternel. Une situation expliquée par le fait que les programmes nationaux comportant notamment des campagnes de sensibilisations pour la promotion et l’instauration de l’allaitement au sein ont été d’une grande utilité pour la maman et l’enfant et ce, en raison des bienfaits du lait maternel, de sa constitution en éléments nutritifs et de son rôle de protecteur contre différentes pathologies.

Le lait maternel constitue l’apport énergétique qui s’adapte continuellement aux besoins en constante évolution du bébé. Il étanche d’abord la soif, puis la faim et établi le lien unique entre une mère et son enfant. Contrairement au lait de substitution qui est d’une composition qui ne varie pas ne contient aucun facteur de défense contre les maladies et représente une dépense inutile pour la famille...