"Il s’agit d’une chirurgie lourde qui était jusque-là pourvoyeuse de transferts pour soins à l’étranger", a-t-il ajouté.
Elle consiste à remplacer une prothèse usée par une nouvelle. "L’opération nécessite une technicité sophistiquée, car les prothèses de haute technologie ne sont pas standardisées mais reconstruites au cas par cas au bloc opératoire", a-t-il expliqué.
Trois jours après l’intervention, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Amar Tou, s’est rendu samedi au chevet des deux malades, âgées respectivement de 60 ans et 48 ans.

A cette occasion, le ministre a insisté sur la volonté de "réduire au maximum les transferts pour soins à l’étranger, grâce à la disponibilité de tous les moyens matériels, humains et financiers pour accélérer les remises à niveau des établissements hospitaliers".
Le programme national de réduction des transferts à l’étranger "concerne notamment les transplantations d’organes et la chirurgie orthopédique", a-t-il dit.
Il a par ailleurs annoncé qu’une réunion se tiendra le 23 du mois courant au siège du ministère pour évaluer "ce qui a été réalisé en matière de greffe d’organes et de transferts à l’étranger".

Dans ce cadre, le Pr Benbakouche a indiqué que son équipe se lancera à la rentrée dans la chirurgie prototype de l’épaule et compte parallèlement effectuer des prothèses chez les hémophiles.
Pour le seul CHU de Bab El-Oued, près de 200 malades attendent une prothèse du genou, dont 50 pour une reprise du genou et 350 pour une prothèse de la hanche.

Bénéficiant de plateau technique normalisé, l’équipe chirurgicale pratique pas moins de 10 prothèses d’intention par semaine.