Dans son allocution d’ouverture, le ministre a insisté sur le rôle des directeurs dans le suivi des projets de réalisation des nouvelles salles de soins et la réhabilitation des structures existantes qui relèvent de la responsabilité des assemblées populaires communales.
«Les établissements publics de santé de proximité doivent jouer leur rôle dans la prise en charge de la santé du malade. Ils seront pleinement responsables des activités de prévention, de soins de base et de proximité», a souligné M. Amar Tou.

D’autre part, M. Amar Tou a mis l’accent sur la prise en charge et le bon accueil des patients hospitalisés et les consultants qui, selon lui, nécessitent un plateau technique et des moyens d’analyse que les responsables des établissements de santé sont tenus d’assurer. Il faut traiter les motifs d’insatisfaction et de mécontentement des malades, a-t-il ordonné.

Tout en donnant des instructions fermes pour le suivi et l’application des programmes nationaux de santé, notamment pour ce qui est de la prévention maternelle et infantile, le ministre a annoncé que l’Algérie a signé un accord de coopération avec Cuba dans le but de puiser de leur savoir-faire en matière de santé maternelle et infantile. Notons que le taux de mortalité infantile au Cuba ne dépasse pas les 5%, alors qu’en Algérie ce taux frôle les 24% et ce, malgré les efforts déployés dans ce sens.

Evoquant le volet formation, l’interlocuteur a affirmé que 15.000 médecins généralistes, 15.000 paramédicaux et 5.000 médecins spécialistes seront formés dans un délai de trois ans, précisant que 2.100 médecins spécialistes, dont 67% de femmes, ont été déjà affectés dans les wilayas de l’intérieur du pays.