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Revue de presse

Pour améliorer l'accueil : Des inspecteurs anonymes dans les hôpitaux

Le quotidien d'Oran | Algérie | 17/07/2007

Le ministère de la Santé veut lancer une nouvelle phase de son programme pour la réforme hospitalière, la «gestion qualitative». Amar Tou veut améliorer l'accueil du malade au niveau des structures sanitaires, «le point faible» du système de santé national de l'aveu même du premier responsable du secteur. Ainsi, dans cette optique, le département de Tou compte mettre en oeuvre des «inspecteurs anonymes» pour s'assurer du bon fonctionnement des services d'accueil au sein des différents établissements sanitaires. Dans le même contexte, le ministère compte instaurer un nouveau critère d'évaluation de la performance des responsables des structures sanitaires, critère «qualitatif» basé sur la qualité d'accueil des malades par opposition au critère «quantitatif» basé sur le nombre de malades consultés.

«Après la réhabilitation des structures sanitaires, dans le cadre de la mise en oeuvre de la nouvelle carte sanitaire, il est temps de passer à la phase qualitative de l'organisation de la santé», a affirmé hier le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, cité par l'APS, au cours de la réunion nationale sur les structures sanitaires de proximité (salles de soins), qui a regroupé les directeurs de la santé et de la population des 48 wilayas du pays. Le ministre a en effet insisté sur l'accueil du malade, exhortant les directeurs à prendre en charge «sérieusement» cet aspect, de façon «permanente et contrôlée» par des inspecteurs anonymes. «Désormais la performance des responsables de la structure sanitaire sera évaluée en fonction de la qualité de l'accueil des malades», a-t-il dit, estimant que ceci favorisera la «compétitivité entre les hôpitaux». «Le bon accueil concourt à 50% de la bonne prise en charge du malade», a estimé pour sa part un des participants, qui a plaidé pour la gestion «rigoureuse» du dispositif des rendez-vous des malades et de la durée moyenne de séjour à l'hôpital.

Il est à noter à ce sujet que la durée moyenne de séjour à l'hôpital a été réduite de moitié pour passer de 12 à 6 jours. Toutefois, «la réduction du parcours du patient requiert une multidisciplinarité et une coopération entre tous les intervenants de la santé», a ajouté un autre participant. D'autre part, la nouvelle carte sanitaire permet la réhabilitation des fonctions premières des salles de soins, à savoir la prévention. «Ces dernières années, nous avons délaissé la prévention pour les soins, et axé la pression sur les hôpitaux», a-t-il dit, en estimant que la mise en application de la nouvelle carte sanitaire «offrira des soins de qualité aux malades». Le but recherché à travers les 4.000 salles de soins à travers le territoire national est de «leur redonner leur fonction de premiers soins et de première prévention», a-t-il ajouté.

Selon la circulaire relative au fonctionnement et à l'extension des salles de soins, la salle de soins est considérée comme l'unité médicalisée la plus proche du citoyen.

Ses missions sont multiples et concernent le suivi des programmes nationaux de santé, le suivi de l'activité de prévention maternelle et infantile, le suivi de la lutte contre les maladies transmissibles et non transmissibles et enfin la surveillance et le contrôle de l'hygiène du milieu. Il est à rappeler que l'application de la nouvelle carte sanitaire orientée vers des soins de proximité, le lancement de nombreux projets dans ce secteur grâce aux différents programmes de développement, ont été au centre des travaux d'une séance de travail tenue, le 8 juillet à Adrar, sous la présidence d'Amar Tou. Le ministre avait indiqué que son département «oeuvre à concrétiser» la nouvelle carte de la santé publique qui prévoit la création d'établissements publics de santé de proximité afin de rapprocher le citoyen des structures de la santé. Celles-ci devront accueillir des médecins généralistes disponibles 24 h sur 24 et autonomes vis-à-vis des hôpitaux dont ils ne dépendent que pour des soins spécialisés, avait précisé le ministre.

Par H.Saaïdia

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