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Le quotidien d'Oran | Algérie | 14/07/2007
Concernant le personnel affecté, en plus d'un médecin et d'un paramédical détachés du CHUO, un personnel médical, paramédical et administratif est mobilisé par le secteur sanitaire Ouest. Néanmoins, si cet acquis a permis une meilleure prise en charge des malades, d'autres dysfonctionnements persistent comme c'est le cas de la restauration des patients. On apprend des malades eux-mêmes, qu'ils n'ont jamais bénéficié de repas en dépit du fait qu'ils sont considérés comme hospitalisés. Cela a été confirmé auprès du personnel. L'un d'eux nous rappellera que l'instruction ministérielle n° 3 du 26 mars 2006 stipule clairement que tous les malades hospitalisés doivent bénéficier de repas spécifiques, selon leur état de santé.
Or, les hémodialysés de Petit-Lac n'ont été alimentés qu'à travers des dons et certains, vu leurs conditions sociales, se rabattent sur la... «Kalantika» ! Un responsable du service nous a appris qu'il a adressé deux correspondances à la tutelle afin d'assurer correctement la restauration des malades, mais aucune suite favorable n'a été donnée. Concernant l'évolution de cette maladie, un praticien indique qu'en 1982, la wilaya d'Oran ne disposait d'aucun générateur et tous les patients étaient transférés en France. En 1984, le premier service d'hémodialyse a été implanté au CHUO. Pour ce qui est du statut de l'insuffisant rénal, un malade approché sur place nous dira qu'auparavant «nous étions considérés comme des handicapés et nous bénéficiions des aides de la direction de l'Action sociale estimées à 3.000 dinars par mois. Mais, depuis que nous avons été répertoriés parmi les malades chroniques, nous ne percevons que l'aide communale de 1.000 DA par mois».
Contacté sur cette défaillance, le directeur du secteur sanitaire Ouest nous dira que «la restauration des malades était assurée par une association locale de bienfaisance. Cette dernière s'étant retirée, la direction du secteur sanitaire se penchera sur ce problème à partir de ce samedi» (aujourd'hui, ndlr).
Par S. Chalal
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