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El Moudjahid | Algérie | 08/07/2007
Mais la thérapie avec de l’œstrogène augmente les risques de formation de caillots et d’attaque cérébrale, rappelle le Dr Marcia Stefanick, professeur de médecine à l’université Stanford (Californie, ouest), principal auteur de cette étude parue dans le New England Journal of Medicine daté du 21 juin.
"Les maladies cardiovasculaires sont complexes et l’effet favorable de l’œstrogène sur le coeur" ne garantit pas contre les autres risques, ajoute ce médecin. "Toutefois cette étude est rassurante pour les femmes atteignant l’âge de la ménopause car elle montre qu’il n’est pas dangereux pour le coeur de prendre de l’œstrogène au moins pendant quelques années", poursuit le Dr Stefanick.
Cette étude s’est limitée à un groupe de 1.064
femmes de 50 à 59 ans ayant subi une hystérectomie (ablation de
l’urétus) dont la moitié a été traitée
avec de l’oestrogène pendant une durée médiane de
7,4 ans.
Cet essai avait été arrêté début 2004, un
an avant sa fin prévue, de crainte des risques d’attaque cérébrale
et de formation de caillots sanguins, rappellent les auteurs de l’étude
qui ont continué à analyser les données recueillies.
Les analyses initiales de ce vaste essai clinique intitulé "Women
Health Initiative" qui a porté sur plusieurs dizaines de milliers
de femmes de 50 à 79 ans, ne montraient aucun effet bénéfique
de l’œstrogène pour réduire le risque de crise cardiaque.
Mais cette seconde analyse indique que l’œstrogène a des effets
favorables sur le cœur pour les femmes dans la cinquantaine et celles dont
la ménopause a commencé il y a moins de dix ans.
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