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El Watan | Algérie | 12/07/2007
Le conseil de l’ordre est une entité autonome, consciente de ses responsabilités et qui défend la profession médicale. Il revient, en premier lieu, aux membres du conseil de juger tout médecin incriminé et ce n’est que par la suite que doit intervenir la justice. Pour cela, il est impératif de mener des actions de sensibilisation en direction de l’opinion publique afin que le patient puisse avoir directement recours au conseil de l’ordre avant de saisir l’appareil judiciaire. Il faut également associer les hommes de lois, les procureurs de la République en particulier, dans le sens d’une meilleure compréhension des risques et conséquences de tout acte médical. Il va sans dire que notre souci est d’arriver à dépénaliser l’erreur médicale tout en oeuvrant à prévenir tout dérapage au sein de la profession.
Les pouvoirs publics ont également un rôle important dans le
règlement des conflits patient- médecin …
En fait, notre espoir est grand de voir les pouvoirs publics donner toute la
dimension que mérite l’ordre des médecins. Le conseil de
l’ordre doit de ce fait récupérer les prérogatives
que lui confère la loi. Malheureusement, nous avons constaté sur
le terrain une certaine réticence de la part des pouvoirs publics, c’est-à-dire
les directeurs de la Santé (DSP), qui ne coordonnent que rarement leurs
actions avec l’ordre des médecins lorsqu’il s’agit
de contrôler les cabinets médicaux et les conditions dans lesquelles
s’exerce la profession, et ce afin de prévenir et d’orienter
les médecins pour qu’ils ne fassent pas d’erreur. A contrario,
les erreurs médicales ne peuvent être que plus nombreuses.
Justement, quel est le nombre de médecins poursuivis en justice à Sidi Bel Abbès ?
Ils ne sont pas nombreux. Cependant, pour la région de Tlemcen, nous avons recensé depuis une année 12 plaintes déposées contre des médecins en exercice. Il y’a lieu de signaler que cette tendance risque de s’accentuer avec l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur la consommation de psychotropes qui, au même titre que les stupéfiants, prévoit de lourdes peines en cas de forfait.
M. Abdelkrim
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