La formation initiale est destinée aux infirmiers des divers compartiments hospitaliers, des sages-femmes et autres aides-soignants, alors que la formation continue est assurée en fonction d'un programme national initié par les structures ministérielles en charge de la promotion pédagogique et la formation. Le recrutement est ouvert aux lycéens et bacheliers désireux de rejoindre la profession ou encore parmi le personnel de la santé en poste en vue d'amélioration des capacités.

L'inauguration de cette manifestation par M. Hamdi Belgacem, wali de Guelma, et la visite guidée assurée par la directrice de l'établissement, Mme Boufelfel Nacira, a été aussi l'occasion opportune de constater la vétusté et les dégradations avancées des infrastructures. Il s'agit d'un ex-CEM construit dans les années 1970 qui nécessite une opération de réaménagement et de réhabilitation pour pouvoir répondre aux exigences normalisées des salles de cours, bureaux de direction et gestion ainsi que les infrastructures d'hébergement des internes et la restauration.

La directrice de l'établissement nous affirme : «A chaque nouvelle rentrée, nous demeurons assez angoissés devant le dilemme de l'internat des jeunes filles eu égard à la non disponibilité de dortoirs, qui menacent d'effondrement selon l'expertise des services du CTC. Dans ce cas, nous ne manquons pas de solliciter le concours de l'Université et c'est dans la compréhension du directeur des oeuvres universitaires que nous trouvons soutien et assistance dans l'hébergement de nos élèves».

Les autorités locales ont convenu de la mise en oeuvre d'un programme de réhabilitation par la réfection des infrastructures dégradées et la réalisation d'un nouveau bloc dans l'enceinte de l'école dont l'exiguïté est aggravée par le phénomène de cession de logements attenants précédemment au CEM et mitoyen avec l'actuelle école paramédicale. A l'acte de réaffectation et de reconversion, il manquait la projection sur l'aspect foncier, et quelle serait la résolution à adopter ?

Par Menani Mohamed