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Revue de presse

Le plan contre le cancer n’est pas appliqué

El Watan | Algérie | 01/07/2007

Il reste le 3ème challenge à relever pour les années à venir, celui de la lutte contre le cancer », a déclaré Dr A. Azzouz à l’ouverture des 3èmes Journées médicales du secteur sanitaire de Zéralda dont le thème est « Le diagnostic précoce en cancérologie », en appelant les pouvoirs politiques à appliquer le Programme national de lutte contre le cancer initié dernièrement par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Chiffres à l’appui, il indique que 20 000 à 30 000 nouveaux cas sont recensés annuellement, soulignant que le cancer constitue un problème de santé publique en Algérie avec les retombées socioéconomiques qu’il engendre pour l’état et l’environnement familial.

« La prévention présente un triple intérêt : elle permet d’éliminer les facteurs de risque, d’éradiquer les lésions cancéreuses et d’améliorer la prise en charge du patient par un diagnostic précoce », a ajouté Dr Azzouz, chirurgien à l’hôpital de Zéralda, déplorant que « l’absence d’une politique préventive fait que le diagnostic est, dans 90% des cas, tardif et donc inutile ». « A un stade avancé de la maladie, la prise en charge est lourde et les résultats du traitement sont discutables », a-t-il regretté. Pr R. Semmar, président du Conseil médical de l’hôpital de Zéralda, a, pour sa part, plaidé pour le « réveil des consciences » des praticiens, les appelant à « prendre la peine d’examiner le malade et explorer toutes les possibilités thérapeutiques, au lieu de privilégier systématiquement les examens complémentaires qui reviennent chers au malade ». Le médecin doit être utile et opter plutôt pour l’exploration clinique, a-t-il dit, tout en relevant le paradoxe qu’avec « la panoplie d’examens complémentaires sophistiqués existants, les résultats restent aléatoires et discutables ».

« Je milite pour un examen clinique, physique du malade, pour ensuite passer aux examens complémentaires, intégrés dans une stratégie globale de soins », a-t-il souligné. Tout en critiquant la politique déficiente en matière de lutte anti-cancer, Pr Semmar a également stigmatisé le malade qui banalise les symptômes de sa maladie. De son côté, le directeur de l’hôpital, M. Bourahla, a prôné pour une meilleure organisation sanitaire autour d’une prise en charge adaptée bénéfique au malade, et au praticien. « La prévention présente un grand intérêt permettant de prolonger la survie des malades et leur assurer une meilleure qualité de vie », ont plaidé les praticiens. « L’objectif principal du diagnostic précoce permet, en effet, d’estimer le stade du cancer, afin d’établir le protocole thérapeutique », ont-ils ajouté. A titre d’exemple, le dépistage précoce du cancer du sein a ramené le taux d’incidence du cancer du sein de 32 à 19% en France.

En revanche, en Algérie, le cancer du sein est en nette augmentation, passant de 9,6 cas pour 100 000 habitants en 2003, à 19,44 cas/100 000 habitants en 2005. « En Algérie, on meurt d’abord de maladies cardiovasculaires, puis de cancers », a déclaré Dr S. Ameur du CHU Mustapha Pacha. Une politique de lutte anti-cancer contribuera à réduire l’incidence de cette pathologie, sa morbidité, et garantir un meilleur confort de vie. Pour la gynécologue A. Cheriki, le dépistage précoce reste l’idéal de la prévention qui « doit se faire à la base, c’est-à-dire au niveau du médecin généraliste ; le médecin spécialiste est le dernier maillon de la chaîne ». Evoquant le cancer du col utérin, Dr Cheriki a affirmé que le frottis a diminué la gravité de la maladie assurant que la femme « peut guérir définitivement du cancer utérin diagnostiqué à temps ».

D. K.

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