Le Dr Ouahdi reviendra dans son intervention sur les apports consentis par l’Algérie en matière de prise en charge de cette catégorie de personnes qui avoisine les 736 patients environ et 2.100 séropositifs, qui consacre le droit au traitement et au suivi des sidéens à travers l’ouverture de 54 centres de dépistage volontaire à l’échelle nationale, y compris dans les wilayas du grand Sud. Il précisera, par ailleurs, que la région de Tindouf s’est vu dotée durant l’année en cours d’un centre, portant ainsi le nombre des centres de dépistage de cette infection, dans le Sud à 8, la création d’un centre similaire vers la fin du mois de juillet 2007, au niveau de Ouargla. D’autres centres verront le jour d’ici la fin de l’année à Tiaret, Sidi Bel-Abbès et Tlemcen, soit cinq nouveaux centres de dépistage créés en une année. L’intervenant ne manquera pas de souligner que la Pharmacie centrale des hôpitaux sera soutenue par d’autres partenaires à même d’assurer la disponibilité du traitement aux malades.

Pour sa part, le représentant de l’UNICEF et coordinateur par intérim de l’ONUSIDA, en Algérie, M. Raymond Janssens, relèvera l’importance de cet atelier qui se joint aux actions de la communauté internationale pour la lutte contre le sida. Il précisera à cet effet que la prévention est inscrite parmi les priorités de l’AG de l’ONU, tenue en mai 2007. M. Janssens rappellera que l’Algérie figure parmi les 25 pays plaçant la lutte contre les IST/VIH sida parmi les priorités. Aussi, elle s’est dotée d’une stratégie nationale pour freiner l’infection. Le représentant de l’UNICEF et coordinateur de l’Onusida affirmera enfin que 40 millions de personnes dans le monde sont atteintes du sida et 11.000 nouveaux cas sont déclarés par an, causant ainsi le décès de 8.000 personnes annuellement. Il ajoutera en outre que cette maladie tabou reste méconnue.

Les résultats d’une étude effectuée en 2006, dans les 48 wilayas du pays et qui a concerné près de 30.000 familles et dont les résultats seront rendus publics durant ce mois de juillet, démontrera que seuls 16% des familles interrogées savant comment se protéger du sida.

Les travaux de cette rencontre se sont poursuivis en ateliers pour débattre des capacités et de la mobilisation des ressources, la promotion du dépistage volontaire, la prise en charge des personnes vivant avec le VIH sida et et l’évaluation et la promotion de la recherche opérationnelle.