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Le quotidien d'Oran | Algérie | 25/03/2006
Médecins spécialistes et universitaires ayant pris part à cette rencontre se sont mis d’accord sur le fait que la tuberculose reste «la maladie des pauvres», des personnes vivant dans des habitations précaires où les facteurs d’infection sont maximaux. De nature contagieuse, la tuberculose atteint chaque seconde une personne dans le monde, la transmission du virus se faisant par voie aérienne. Lors de son intervention, le docteur A. Bouchagour, exerçant au niveau de l’hôpital Mohamed Boudiaf d’El-Khroub, a avancé les chiffres de 22 cas de tuberculose pulmonaire et de 46 de tuberculose extra-pulmonaire enregistrés en 2005 au niveau du centre sanitaire de cette ville. De son côté, le docteur Djamel Bensaâd évoquera la relation entre le sida et la tuberculose, «un lien très étroit qui fait que 50% des patients sidéens développent une tuberculose (TBC) souvent inaugurale», précisera-t-il. Et de noter dans ce même cadre qu’en Algérie, sur une population de 31.800.000 habitants, il existe 30.000 séropositifs.
Le professeur Abdelhamid Aberkane, président du conseil consultatif culturel de la ville d’El-Khroub, a focalisé quant à lui son intervention sur les axes de la réforme du système de la santé. Il a estimé que la situation de la santé en Algérie est la responsabilité de tous les secteurs, en soulignant en ce sens que la nature des bâtisses, la qualité de l’eau ainsi que les ordures éparpillées çà et là demeurent parmi les facteurs qui entraînent beaucoup de maladies infectieuses.
Mais comment peut-on mettre la santé au centre des intérêts de la communauté locale ?, s’interrogera Abdelhamid Aberkane, en disant que pour arriver à ce stade, il est nécessaire d’avancer vers la décentralisation sectorielle en offrant aux responsables locaux l’autonomie et les prérogatives qu’il faut pour la gestion du quotidien des citoyens dans le domaine de la santé. D’ailleurs, soutiendra l’orateur, «le programme tracé par la tutelle est insuffisant, alors que les décrets ministériels, surtout celui de 2002 relatif au tabagisme et interdisant de fumer dans les endroits publics, n’ont pas encore été appliqués». Dans le même ordre d’idées, le professeur Aberkane a affirmé que lors des années 1995 et 1996, le coût des soins dont ont bénéficié des malades évacués en France équivalait à la totalité du budget de tous les hôpitaux.
Selma B.
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