Explicite et peu coûteuse, l’étude en question permet de mieux connaître l’athéro-thrombose des membres inférieurs et les personnes susceptibles de développer des infarctus du myocarde. Les méthodes de traitement, citées dans l’étude et qui ne sont pas pratiquées en Algérie, ont "un rôle important" dans le domaine de la recherche notamment en qui concerne l’athéro-thrombose et contribuent à la prise en charge précoce des infarctus du myocarde. Le professeur a cité, à cet effet, des médicaments très efficaces, nouveaux produits de laboratoires pharmaceutiques, qui ont permis de lutter contre la thrombose des artères. Ils peuvent être administrés seuls ou avec de l’aspirine dans certains cas. Selon le professeur Nibouche, ces médicaments ont fait leurs preuves dans la lutte contre les cardiopathies et les maladies touchant les articulations des membres inférieurs. Evoquant la prévention contre ces maladies, le professeur a mis en cause le tabagisme, l’absence de diagnostic précoce de l’hypertension et du diabète, qui s’inscrit, a-t-il dit, parmi les priorités de la santé publique dans le monde et en Algérie, outre l’obésité.

Dans ce cadre, le professeur Nibouche a estimé que la lutte contre le tabagisme en Algérie "n’est qu’à son début".
Le professeur déplore la modification du régime alimentaire des Algériens outre la consommation rationnelle d’huile d’olive et de la sardine. Le professeur Nibouche a appelé à encourager l’ancrage de la culture du sport et d’une alimentation saine et équilibrée chez les enfants afin de prévenir les cardiopathies, notamment en milieu scolaire, outre la lutte contre le tabagisme, en imprimant le slogan "non à la première cigarette" sur les manuels scolaires.

Il a également appelé à l’extension des aires de jeux pour enfants et la réalisation de nouvelles structures sportives pour les adultes en vue d’encourager l’exercice d’activités sportives.
L’athéro-thrombose vient en tête des maladies mortelles en Algérie avec 23,5%, suivie du cancer avec 5,7% puis du diabète avec 1,7%.