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Le quotidien d'Oran | Algérie | 25/06/2007
Le Dr Doudia, professeur à l’Institut national de santé publique (INSP) donnera plus de précisions sur cette maladie en faisant savoir que pas moins de 1600 cas sont enregistrés chaque année à travers le pays et qu’entre 80 et 90 % des sujets ont atteint un stade avancé de la maladie.
En revanche, sur le plan des capacités de prise en charge de ces nombreux cas, le communiquant a rappelé qu’il n’existe que trois centres spécialisés pour tous les types de cancer. En matière de qualité de prise en charge, le praticien fera remarquer « qu’elle reste insuffisante ». De son côté, le professeur Hamouda a souligné que «les autorités algériennes prennent en charge les maladies transmissibles et négligent les maladies chroniques qui se répandent de façon alarmante dans la société». Elle reviendra sur le cancer du col de l’utérus pour rappeler que cette maladie se manifeste chez la femme à partir de 50 ans, contrairement à celui du sein qui peut se manifester à un jeune âge. Quant aux causes de cette maladie, elle est engendrée par les virus (16 et 18) en raison du manque de vitamines et aux lésions répétées de l’appareil génital, a-t-elle précisé.
Elle a qualifié ce cancer de «maladie tranquille, puisqu’elle ne peut être détectée qu’à travers un diagnostic précoce et ses symptômes n’apparaissent qu’après 10 ans». En matière de prévention, le Pr Marc Steben, de l’Institut canadien de santé publique, qui a présenté plusieurs études sur cette pathologie, a indiqué qu’il existe un vaccin pouvant immuniser la femme contre le cancer du col de l’utérus. Dans ce sens, il a indiqué que le laboratoire américain M.S.D a soumis, en juin 2006, un dossier au ministère algérien de la Santé pour commercialiser le vaccin «GARDASIL», vaccin qui a prouvé son efficacité à 100 % et a été utilisé dans 53 pays, a précisé le Pr Steben.
Au plan des statistiques, le professeur canadien a dévoilé que 500 000 cas de cancer du col de l’utérus sont recensés chaque année, dont 90 % dans les pays en voie de développement et 227 000 femmes décèdent chaque année dans le monde.
D’ailleurs, dans l’une des études consacrées à l’efficacité de ce vaccin, il a été prouvé scientifiquement qu’il peut constituer un moyen de prévention contre les lésions précancéreuses de la vulve et du vagin, deux autres pathologies de moindre importance car ne constituant que 6 % des cancers gynécologiques recensés.
Une expérience ayant été tentée au niveau de 24 pays d’Amérique, d’Europe et d’Asie au sein d’un échantillon composé de 18 000 femmes de 16 à 26 ans a conclu que le Gardasil est efficace à hauteur de 70 %, et atteint les 100 % si le sujet a reçu ses trois prises préliminaires.
En Grande-Bretagne, une commission indépendante a recommandé la vaccination des filles âgées de 12 et 13 ans contre les infections causées par des papillomavirus, pouvant évoluer en cancer du col de l’utérus.
La vaccination, non obligatoire, qui sera proposée à toutes les jeunes filles britanniques pourrait commencer dès l’automne 2008, si le financement est dégagé, a souligné une source gouvernementale.
A rappeler que dans ce pays, quelque 1.120 femmes décèdent chaque année d’un cancer du col de l’utérus.
Par Salah. C
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