Les organisateurs de cette rencontre ont évoqué 10 communications se rapportant aux seules infections urinaires. Le professeur Segueni du CHU de Constantine a souligné que 30% des insuffisances chroniques sont toujours dans l'attente d'une greffe rénale d'où l'intérêt d'un dépistage précoce pour empêcher les complications très graves de la maladie. Sur le même registre, ce conférencier a rappelé à l'assistance d'adopter des schémas qui nous sont propres et d'être prudents dans la lecture des chiffres des pays qui nous devancent de par leurs outils thérapeutiques à l'exemple de la France et des Etats-Unis. Le Dr Khebab Rafik a soulevé, quant à lui, la «clochardisation» enregistrée dans certaines officines qui n'obéissent pas aux règles déontologiques en matière de fiabilité des résultats. Le Dr Benlabed, du service de bactériologie du CHU de Constantine, a précisé qu'une bonne analyse résulte de la durée de rapprochement entre l'émission de l'urine et son analyse.

La centaine de médecins qui ont participé à cette rencontre se sont félicités de ce genre de rencontres destinées à améliorer leurs connaissances sur ces pathologies et leur permettant de s'informer sur les conduites à tenir pour enrayer la progression des résistances bactériennes. A noter la présence du wali et du président de l'UMA qui ont pris part aux travaux de cette journée scientifique.

Par B. Bousselah