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El Moudjahid | Algérie | 27/03/2006
Dans le cas du cancer du sein, les bénéfices physiques et psychologiques de l’exercice sont bien documentés. Cette étude est toutefois la première à appliquer une méthodologie scientifique capable d’évaluer dans quelle mesure ce type de musculation peut aider les femmes victimes d’un cancer du sein. "Cela va sembler évident à un tas de gens, mais il n’existait à ce jour aucune étude scientifique qui ait cherché à évaluer et à vérifier ce bénéfice", a relevé le Dr Len Lichtenfeld, chef de service adjoint de la Société américaine du cancer.
Les chercheurs ont recruté 86 femmes de la région de Minneapolis-St Paul, fin 2001 et début 2002. Chacune avait terminé le traitement au cours des trois mois précédant l’expérience. La moitié d’entre elles étaient tenues à un exercice en groupe : pendant trois mois, elles se rencontraient deux fois par semaine avec des entraîneurs individuels pour mettre au point un régime adapté au lever de poids. Un régime qu’elles étaient ensuite invitées à suivre pendant trois mois. Le second groupe n’avait pas à suivre ce même régime. Les chercheurs ont posé une série de questions aux femmes des deux groupes relatives à leur forme physique, leur bonheur conjugal, leur activité sexuelle et d’autres aspects de leur vie. Les femmes du groupe actif présentaient une légère amélioration comparée à celles qui ne faisaient pas d’exercice, a souligné Len Lichtenfeld. Toutefois, les premières ont déclaré avoir plus de force, plus de vivacité et de confiance en elles après leur entraînement.
Il semble que porter des poids les aide à retrouver le contrôle de leur corps. Plus les femmes soulèvent de poids, mieux elles disent se sentir. Du fait peut-être des effets du traitement anticancéreux sur la capacité à soulever et à porter des choses, a observé Kathryn Schmitz, chercheur de l’université de Pennsylvanie et co-auteure de l’étude. L’étude se penche par ailleurs sur les effets de l’entraînement sur la dépression. Aucun effet significatif n’a été observé du fait, selon les chercheurs, du peu de femmes déprimées à la fin de l’étude.
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