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Revue de presse

Formation paramédicale : Des déficits importants

El Watan | Algérie | 26/06/2007

Des journées portes ouvertes sur les formations aux professions paramédicales sont organisées depuis hier à travers les 35 écoles de formation paramédicale nationales et ce jusqu’au 3 juillet prochain. Elles sont destinées aux nouveaux bacheliers qui pourront prendre connaissance des opportunités des formations au niveau de ces établissements. L’on assure, ainsi, qu’à l’issue de la formation, le poste de travail est assuré. Ce qu’a confirmé hier le directeur des ressources humaines, M. Faci, du ministère de la Santé.

Il a encouragé, à cette occasion, les nouveaux bacheliers à opter pour les filières paramédicales. « Pour l’année 2007, 6000 postes budgétaires sont disponibles pour les 19 spécialités paramédicales », a-t-il dit. Il a précisé qu’à l’horizon 2009, « un total de 15 000 postes de travail seront ouverts pour répondre ainsi aux besoins en la matière », soulignant que les filières les plus convoitées par les jeunes sont celles de sage-femme, d’anesthésiste, de prothésiste et kinésithérapeute et celle de la psychiatrie. Il est ainsi programmé l’ouverture de 15 nouveaux centres de psychiatrie à travers le territoire national « pour rapprocher les soins psychiatriques des populations », a-t-il expliqué.

« Nous comptons beaucoup sur ces journées organisées la veille de l’annonce des résultats du baccalauréat pour encourager les nouveaux bacheliers à choisir les différentes filières paramédicales et ainsi combler les déficits en la matière. » Pour l’année pédagogique 2007-2008, 5500 postes « attendent les nouveaux bacheliers dans les grandes villes notamment », a-t-il ajouté. Pour sa part, le directeur de l’école paramédicale sise à l’hôpital Nafissa Hamoud (ex-Parnet), M. Kaci, a indiqué que la refonte de la formation paramédicale prévoit la formation postgraduée. Il a, toutefois, regretté que des filières restent méconnues parmi les jeunes (psychiatrie, assainissement, le métier d’infirmier première catégorie et le personnel de base), appelant « les autorités à encourager ces filières ». L’objectif de ces journées vise la relance de la formation paramédicale pour la rendre « plus accessible », notamment pour les jeunes diplômés.

Par ailleurs, une université d’été au profit des sages-femmes a été ouverte depuis hier, à Zéralda. Organisée par les ministères de la Santé, du Travail et de la Famille, et l’UGTA, en collaboration avec l’Unicef, cette initiative, la première du genre, contribue au renforcement de la formation pluridisciplinaire des sages-femmes, a estimé la secrétaire générale de l’Union nationale des sages-femmes, Mme Graine Nacéra. Elle a, par la même occasion, insisté sur l’urgence de former plus de sages-femmes pour combler le déficit. « Nous souffrons du manque de sages-femmes, notamment dans les régions enclavées », a-t-elle déploré, appelant à multiplier ce type de formation. Cette université d’été s’inscrit dans le cadre de la formation continue. Le professeur Djenaoui Taher, chef de service à l’hôpital de Belfort (El Harrach), a plaidé pour la réhabilitation du métier de sage-femme, estimant qu’il faut « encourager les femmes à opter pour cette spécialité ».

« Le rôle de la sage-femme est important. La sage-femme constitue la cheville ouvrière dans une maternité qui ne pourrait fonctionner sans elle », a-t-il affirmé. Il a appelé au renfoncement de ce corps paramédical qui souffre d’un sous-effectif. Elles sont 10 000 sages-femmes à exercer à travers le territoire national, un chiffre jugé « très insuffisant » alors que les besoins sont de plus en plus importants. « Il faut plus de sages-femmes dans les maternités pour suivre les grossesses normales et assurer le suivi de l’accouchée », a-t-il ajouté. Pour le professeur, l’apport des sages-femmes est d’autant plus souhaité par tous les professionnels de la santé qu’il permettra aussi de soulager les gynécologues-obstétriciens pour qu’ils se consacrent à la prise en charge des grossesses à haut risque.

Djamila Kourta

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