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El Moudjahid | Algérie | 27/03/2006
L’objectif de cette étude menée par deux biologistes, en fin de cursus en 2005, était de déterminer la prévalence de l’épilepsie et son retentissement chez les enfants scolarisés en primaire, dont l’âge se situe entre 6 et 12 ans. Les deux enquêteurs avaient décortiqué les questionnaires remis aux enseignants d’une vingtaine d’écoles de la wilaya, incluant un total de 2003 élèves, afin de détecter les troubles de comportement, de la lecture ou de l’écriture, et de recenser le nombre d’absence des élèves ou des élèves épileptiques connus, en plus d’une discussion plus détaillée avec les parents des enfants retenus.
Les résultats de l’enquête montrent que sur 102 enfants qui avaient des troubles recherchés, l’épilepsie a été confirmée chez 17 d’entre eux par un examen clinique. Plus de 2 des enfants interrogés souffraient de crises partielles simples, 3 des crises répétées et 5 de grandes crises. Dans ce groupe, 10 étaient des garçons, 11 avaient des antécédents personnels pathologiques. En effet, 10 avaient un parent atteint, la consanguinité parentale était présente chez 4. En outre, 2 s’absentaient des cours et 11 avaient des difficultés scolaires, dont 6 avaient un retard mental. Au niveau national, quelque 300 000 Algériens sont atteints d’épilepsie, dont une majorité d’enfants en âge scolaire, indique-t-on de sources hospitalo-universitaires.
Les principales causes de l’épilepsie, notamment chez les enfants, sont, selon les mêmes sources, les conditions de maternité et quelques maladies contagieuses qui touchent la femme durant la période de grossesse, causant des troubles du système nerveux du fœtus.
Concernant la prise en charge de l’épilepsie, les spécialistes estiment que 5 % des cas d’épilepsie nécessitent une intervention chirurgicale et mettent en garde contre le risque de la détérioration de l’état psychique du malade en cas de refus de suivre le traitement. Afin d’éviter de mettre au monde des enfants souffrant des maladies héréditaires, les spécialistes encouragent les futurs couples à effectuer des analyses nécessaires post-matrimoniales.
Selon l’OMS, l’épilepsie se propage dans le monde en représentant un taux de 0,5 % dans les pays développés, tandis que dans les pays africains, il oscille entre 4 et 5 % à cause de l’existence d’autres maladies et épidémies.
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