L’intérêt accordé au traitement de la douleur procède du souci de soulager, un tant soit peu, la souffrance des malades, et répond d’autre part aux impératifs de la déontologie de la profession. D’une durée de deux jours, cette rencontre sera axée sur le traitement des différents types de douleurs, notamment la douleur chronique chez les cancéreux ainsi que sur la recherche des caractéristiques de la douleur et son impact sur la vie du malade, et ce, en vue de prodiguer des conseils aux médecins traitants. Les deux tiers des cas où la maladie est à un stade très avancé souffrent d’une douleur atroce, tandis que ce taux est de l’ordre d’un tiers chez les nouveaux cas, estiment les spécialistes. Les expériences dans le domaine du traitement du cancer démontrent, en effet, que 41% des malades atteints de tumeurs à un stade évolué souffrent de très fortes douleurs et que seulement 58% d’entre eux bénéficient d’un traitement anti-douleur adéquat. Plusieurs études ont, par ailleurs, révélé qu’entre 50 et 70% des cancéreux bénéficient de traitement anti-douleur et que la douleur due à la maladie représente 70%, celle provoquée par le traitement est d’une proportion de 20%, tandis que les 10% restants caractérisent des douleurs sans lien avec la maladie.