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El Moudjahid | Algérie | 17/06/2007
C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, M. Saïd Barkat à l’ouverture du colloque international sur la grippe aviaire organisé, hier, à l’Ecole nationale vétérinaire d’Alger avec la collaboration de la direction des services vétérinaires du ministère de l’Agriculture et de l’Ecole nationale vétérinaire, d’Alfort (France) et le soutien de laboratoire CEVA.
Le ministre qui intervenait devant un parterre d’experts de France, de Belgique, du Canada et de Tunisie venus échanger leurs expériences avec leurs homologues algériens, a souligné l’importance d’une telle rencontre en matière de maturation de la réflexion engagée dans le cadre de la lutte contre cette pathologie.
Il s’agit, tel que l’a souligné le directeur de l’ENVA, M. Louardi Guezlane de «passer en revue les divers aspects liés à la maladie, son évolution dans le monde ainsi que, les moyens de diagnostic et de lutte contre le virus» qui demeure parmi les préoccupations majeures de l’OMC. L’apparition en 2003 de l’influenza aviaire à travers le monde et la propagation du virus H5N1 dans des régions de l’Europe et l’Afrique a incité les autorités algériennes à prendre des mesures préventives.
Une commission nationale de surveillance et des cellules de veille, de suivi et de lutte contre la grippe aviaire seront installées au niveau des wilayas par décret exécutif suite, notamment à la forte progression de l’épizootie en automne 2006. Pour consolider l’action de ces structures, les services concernés ont initié un programme de sensibilisation et de recommandation ainsi que l’élaboration et l’adoption d’un plan d’intervention d’urgence en cas de déclaration d’un foyer suspect indiquera M. Rachid Boughdour, directeur des services vétérinaires au ministère de l’Agriculture. Selon les chiffres révélés par l’Organisation mondiale de la santé, depuis 2003, année de l’apparition de la maladie au 16 mai 2007, 185 personnes ont trouvé la mort suite à une contamination par le virus alors que 306 autres ont été hospitalisées.
Les derniers développements font état de décès d’une petite fille en Egypte, il y a quelques jours au moment où la maladie refait surface en Indonésie. Toutefois, la situation n’est pas aussi alarmante telle que présentée par les médias, tant «seuls les contacts étroits entre l’homme et les oiseaux infectés dans des conditions d’hygiène médiocres favorisent actuellement la transmission du virus», rassure Mme Jeanne Brugère Picoux, professeur à l’école d’Alfort.
Il faut dire que l’expérience vécue entre 2005 et 2006 a permis d’améliorer les dispositifs réglementaires et autres plans de prévention et de lutte contre l’IAHP à travers le monde. Aussi, les politiques sanitaires ont été aménagées de manière à mieux cerner cette pandémie indiquent les experts qui estiment que, la vaccination demeure l’outil le plus efficace pour le contrôle de la maladie pour peu, bien évidemment, qu’il soit associé à des mesures de surveillance épidémiologiques strictes et permanentes.
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