Mercredi à partir de neuf heures, le colloque entrera dans sa phase effective avec deux thèmes majeurs retenus qui ont trait aux cancers uro-génitaux et aux dysfonctions érectiles. Sur le plan de la participation, le professeur Dahdouh Abderezak, le président de l'ASUR, nous confie qu'il a bon espoir d'enregistrer le concours de six services universitaires algériens spécialisés, en l'occurrence ceux d'Oran, d'Alger (Aïn Ennaâdja, Mustapha Bacha, Bab-El-Oued), Annaba et Constantine. En plus de ces invités de marque, notre interlocuteur compte également sur l'arrivée de praticiens français, libyens et jordaniens.

Au sujet des thèmes retenus, le professeur Dahdouh nous parle du cancer de la vessie qui est, selon lui, le deuxième cancer le plus répandu à travers le monde après celui du poumon.

Au menu de ces deux journées, figurent également en bonne place les tumeurs du rein, de la prostate, des testicules, et enfin les dysfonctions érectiles. A ce sujet, le bilan est alarmant, nous confie notre interlocuteur, qui précise que les problèmes urologiques touchent plus de la moitié de la population et notamment les personnes dont l'âge oscille entre 40 et 70 ans.

En définitive, que peut-on attendre de ce colloque ? La réponse du professeur Dahdouh est claire à ce sujet. Il permettra, dit-il, un échange d'idées sincère et professionnel entre les différentes écoles, dont celles étrangères. Tout ceci devrait logiquement aboutir à dégager de nouvelles perspectives et méthodes communes dans le traitement des pathologies abordées au cours des deux journées de débats que durera cette manifestation.

Par Rahmani Aziz