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La nouvelle république | Algérie | 14/06/2007
Elles risquent de provoquer un retour en force de la pratique de ce que les
spécialistes appellent l’hyprofractionnement dans une discipline
où la sécurité du patient et la réduction des doses
sont une recherche constante. « C'est sûr, je démarre en
rentrant et cette pratique va diffuser très rapidement », affirmait
un praticien hospitalier français, responsable de radiothérapie
dans un centre de la région parisienne en sortant du 43e congrès
de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO) à Chicago.
Dans le cas d'espèce, le doute ne semble en effet pas permis. Surtout
dans le contexte actuel où la sécurité tant des logiciels
de pilotage que des matériels de radiothérapie nécessite
une recherche permanente d'amélioration. John A. Dewar et ses collaborateurs
à Dundee, en Ecosse, ont en effet évalué différents
protocoles de radiothérapie auprès de 2 groupes de 2 236 et 2
215 femmes respectivement opérées à la suite de cancers
du sein invasifs.
Traitées les unes en 25 et les autres en 13 séances, ces patientes
ont bénéficié de résultats en tous points comparables
et sans augmentation du taux de rechutes. Les séquelles esthétiques
et les effets secondaires à la radiothérapie ont par ailleurs
été réduits chez les femmes qui avaient subi le moins grand
nombre de séances.
Cette approche a eu d'autres effets induits qui la font plébisciter des
malades… et sans doute bientôt des organismes de financement.
En particulier, une réduction conséquente des dépenses liées aux déplacements jusqu’au centre hospitalier, lesquels se font généralement en véhicule sanitaire…Des essais semblables menés au Centre hospitalier de Constantine, en Algérie (Pr W. Boughrara) et dans celui d'Antananarivo, à Madagascar (Pr F. Rafaramino), en ont également montré l'intérêt, soulignant que ces techniques permettaient enfin d'augmenter le nombre de malades traitées à infrastructures et équipes identiques… Il ne fait guère de doute que l'Assurance-maladie française devrait se montrer aussi intéressée par la chose que l’a été son homologue d'Outre-Manche, le National Health Service…
R. S.
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