Le projet GARD, déjà introduit en Chine, Pologne, Corée, Argentine, Paraguay et en Tunisie, vise à améliorer le diagnostic, le traitement et la prévention des maladies respiratoires chroniques notamment les affections allergiques.
«L’Algérie vient d’être désignée par l’OMS comme pays pilote en Afrique pour la réalisation de l’enquête GARD, et ce, en raison de l’existence d’une infrastructure sanitaire de qualité et de compétence médicale et paramédicale de haut niveau reconnue par les instances internationales», explique le professeur Douagui, ajoutant que plus de 7.000 médecins algériens répartis sur diverses spécialités exercent en France.

L’Algérie connaît actuellement une transition épidémiologique caractérisée par une augmentation de la prévalence des pathologies chroniques, notamment les affections respiratoires et allergiques qui s’élèvent à plus d’un million d’asthmatiques et près de 3 millions de cas de rhinites allergiques.

En effet, l’enquête GARD en Algérie, qui a pour objectif l’obtention des réponses fiables sur des questions liées étroitement à cette pathologie tels que l’incidence, la prévalence et les facteurs à risques, pourra, sans doute, répondre aux préoccupations des décideurs pour la mise en place d’un programme national de lutte contre les maladies respiratoires et allergiques en Afrique et en Algérie.

Notons que ce congrès international sera, également, l’occasion pour débattre des sujets d’une grande importance comme les allergies professionnelles phytosanitaires, les rhinites allergiques, le contrôle de l’asthme et les explorations radiologiques dans le domaine des allergies.