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El Moudjahid | Algérie | 11/06/2007
Ces résultats sont jugés si prometteurs que l’équipe
de chercheurs projette de conduire des essais sur des volontaires humains.
La maladie, décrite en 1817 par le médecin britannique James Parkinson,
est une affection neurologique liée à la destruction progressive
de certaines cellules du cerveau produisant de la dopamine, un messager chimique
qui intervient dans le contrôle de la motricité.
Elle touche 1 a 2% des plus de 65 ans et 3 a 4% des plus de 75 ans. En France, 100.000 personnes en sont atteintes (environ 1 million aux Etats-Unis) et 10.000 nouveaux cas sont répertoriés chaque année. Le syndrome parkinsonien est caractérisé par l’association de trois signes principaux : un tremblement de repos, qui se manifeste chez deux-tiers des patients, une raideur des muscles (ou rigidité, ou hypertonie), une lenteur des mouvements (akinésie). "Notre espoir est que ce médicament protège les neurones dopaminergiques, et qu’en le prenant suffisamment tôt, la maladie ne se développera pas, même chez les gens à risque", s’enthousiasme le professeur James Surmeier (Chicago) responsable de l’étude.
"Si l’isradipine permettait de doubler ou tripler la période
efficace de la L-dopa", un traitement du Parkinson dont les effets s’amenuisent
avec le temps, "ce serait une grande avancée", estime-t-il.
"Il n’y a pas eu de progrès majeur dans le traitement pharmacologique
du Parkinson en trente ans", relève-t-il.
Les chercheurs ont examiné l’activité électrique
des neurones à dopamine qui génèrent sans cesse des signaux
électriques pour faire leur travail.
Ils ont ainsi découvert qu’à l’âge adulte,
ces neurones dépendaient de plus en plus des ions calcium pour produire
des signaux électriques, une dépendance gourmande en énergie
et qui les exposeraient à un stress répété épuisant.
L’isradipine bloque les canaux de passage du calcium situés à
la surface de ces cellules nerveuses. Quelques heures après son administration,
les neurones requinqués se remettent à utiliser le sodium comme
de jeunes neurones. Ils deviennent en outre moins vulnérables à
des toxines pouvant les détruire.
Ces cellules nerveuses "se mettent à agir comme si elles étaient jeunes à nouveau", selon le chercheur.
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