L’asthme, a précisé M. Arroudj, est "une affection pulmonaire causée par des spasmes au niveau des petites bronches avec augmentation des sécrétions bronchiques d’où une difficulté à respirer accompagnée d’un bruit sifflant particulier".
Cette maladie, a-t-il dit, est parfois accompagnée d’autres allergies.

Evoquant les problèmes dont souffrent ces malades, M. Arroudj a insisté sur la prise en charge, rappelant que le ministère du Travail et de la sécurité sociale reconnaît cette maladie comme chronique ce qui a permis aux asthmatiques de bénéficier à partir du 15 mai dernier de la carte du tiers payant avec le remboursement des médicaments à hauteur de 80 pc.
Ce remboursement, a-t-il estimé, est "insuffisant" notamment pour les familles défavorisées et non affiliées à La Sécurité sociale, affirmant que le patient "est obligé de débourser plus de 3000 da par mois pour l’acquisition des deux médicaments nécessaires à son traitement".

Pour faire face à cette situation, l’association créée en 1994, organise des activités au profit des malades adhérents dont le nombre dépasse 18000 dont 9000 pour la seule wilaya d’Alger, afin d’initier les malades et leurs familles à l’éducation sanitaire saine pour combattre cette maladie.

L’association dispense également aux enfants une éducation sanitaire en leur apprenant à respirer lors des exercices sportifs notamment la natation sachant que l’association organise annuellement depuis 1994 des tournois de natation qui ont débuté avec 30 enfants pour compter les dernières années 1500 enfants adhérents pratiquant la natation.
Un spécialiste des maladies respiratoires M. Mahi Laouar a, pour sa part, mis l’accent sur l’importance du sport pour les malades souffrant d’affections respiratoires pour atténuer les effets de la maladie à condition qu’il soit pratiqué dans un environnement adéquat en évitant les salles fermées et la plongée par exemple. La natation, a-t-il poursuivi, permet aux malades de maîtriser leur respiration.

Les participants ont réitéré leur appel à la tutelle pour la réouverture du centre hospitalier de Beau Fraisier dans la commune de Bouzaréah qui prenait en charge plus de 18000 malades avant sa fermeture.