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El Moudjahid | Algérie | 13/06/2007
L’équipe Avenir-Inserm de Michel Pucéat (I-stem AFM, Evry,
France) vient de montrer pour la première fois que des cellules souches
embryonnaires humaines peuvent se transformer en cellules cardiaques au sein
de coeurs défaillants de rats.
"Etape suivante : des tests sur des singes avec des chercheurs spécialistes
de la régénération, notamment osseuse (Service de santé
des Armées, Brétigny-sur-Orge, Essonne)", indique à
l’AFP Michel Pucéat.
Les chercheurs se sont servis d’un facteur de croissance (dit "BMP2")
pour préparer ces cellules souches humaines à se spécialiser
(se "différencier").
Les cellules souches ainsi "orientées" dans leur évolution
ont ensuite été implantées au niveau des tissus cardiaques
endommagés de rats immunodéprimés et victimes d’un
infarctus.
Au bout de deux mois, des cellules cardiaques humaines s’étaient
développées dans la zone endommagée. Les cellules souches
"orientées" se sont donc transformées en "cardiomyocytes"
(cellules musculaires cardiaques) et les tissus cardiaques ont commencé
à se régénérer.
Aucune tumeur ou inflammation, effets secondaires indésirables fréquents
après ce genre de transplantation cellulaire, n’a été
détectée, selon les chercheurs.
Ce travail a été réalisé en collaboration avec
l’équipe du Pr Philippe Menasché (Inserm-hôpital Pompidou,
Paris) en partenariat notamment avec l’Association française contre
les myopathies (AFM).
De nombreuses expérimentations ont été ou sont réalisées
avec des cellules souches adultes (myoblastes, cellules souches hématopoïétiques
ou mésenchymateuses), mais la preuve de leur différenciation en
cellules cardiaques (cardiomyocytes) n’a jusqu’ici pas été
apportée.
Sur les animaux, des études avaient déjà montré
que les cellules souches embryonnaires animales pouvaient se différencier
en cellules cardiaques et régénérer les tissus endommagés.
Désormais, la démonstration est faite avec des cellules souches
embryonnaires d’origine humaine.
Bien qu’il reste encore des études à faire pour affiner
le procédé, "ces résultats prometteurs ouvrent la
voie à l’utilisation des cellules souches embryonnaires dans le
traitement de la déficience cardiaque quelle que soit son origine",
selon l’Inserm.
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