Le premier établissement aura pour siège la polyclinique Guedj située au centre-ville et à laquelle sont rattachées toutes les structures sanitaires de l'ouest de la ville comme Filali, Boussouf, Bardo. Le second établissement public de santé de proximité aura son siège à la polyclinique Mentouri qui se trouve au niveau de Bab El-Kantara. A cet établissement seront rattachées toutes les polycliniques et centre de soins situés à l'Est de la ville à l'exemple de celle de Daksi, d'El-Guemmas, de Sidi Mabrouk... Ces deux établissements auront une gestion autonome et auront leur propre direction. Le secteur sanitaire du Khroub subira le même éclatement puisque l'hôpital de cette ville sera lui aussi autonome alors que les polycliniques qui lui étaient rattachées feront partie du nouvel établissement de santé de proximité avec bien sûr une nouvelle direction.

Le troisième secteur sanitaire de la wilaya de Constantine, celui de Zighoud Youcef sous le giron de l'hôpital de cette ville va lui aussi éclater en un établissement public de santé hospitalière et en établissement de santé de proximité. Autrement dit, toutes les polycliniques et centres de soins seront désormais indépendants de l'hôpital de Zighoud Youcef. Enfin, nous saurons que le nouvel hôpital de la nouvelle ville Ali Mendjeli qui faisait partie du secteur sanitaire de Constantine va connaître lui aussi son autonomie pour devenir désormais un établissement public de santé hospitalière.

Il faut préciser que dans cette nouvelle organisation les établissements hospitaliers spécialisés comme la maternité de Sidi Mabrouk, le centre pédiatrique, la clinique Daksi l'hôpital psychiatrique de Djebel Ouahch et l'hôpital du coeur de la cité Riad garderont toujours le même statut et la même direction. Enfin, selon certaines indiscrétions, les autorités sanitaires de Constantine ont proposé neuf noms pour diriger les nouvelles directions nées de l'éclatement des secteurs sanitaires. La liste des candidats aux nouvelles directions a été choisie parmi les gestionnaires ayant acquis une expérience et qui peuvent se prévaloir d'une compétence dans la gestion des établissements sanitaires. Reste à dire que la dernière décision revient au ministère de Amar Tou. Quant aux directeurs des anciens secteurs sanitaires, ils garderont leur poste mais n'auront la responsabilité que des établissements de santé hospitalière.

Par M. S. Boureni