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Le quotidien d'Oran | Algérie | 10/06/2007
Qu'on ne s'y méprenne pas cette fois-ci, la donne a radicalement changé puisqu'on évoque de plus en plus les nombreuses améliorations apportées. Et il est vrai qu'au premier abord, celui qui a connu l'hôpital de Skikda, ces dernières années, sera étonné du résultat, une métamorphose complète. On remarque d'emblée que le brouhaha qui prévalait naguère dans ces lieux a laissé place à un environnement plus accueillant où la propreté et le calme plus propices à la quiétude du malade ont été réinstaurés, les visites impromptues de proches ont été limitées aux seuls horaires permis. Il est vrai de souligner que l'instauration d'une discipline rigoureuse au sein d'une structure hospitalière comme celle de Skikda relevait du défit tant il est vrai que les problèmes qui se sont amoncelés au fil du temps sont multiples. A commencer par la bâtisse elle-même, une ancienne construction coloniale datant de l'année 1848, dépassée par le temps et ne pouvant répondre aux exigences d'une vile comme Skikda. C'est pour cette raison que des sommes considérables sont nécessaires à son entretien.
Perché sur une colline surplombant la ville et le port, l'hôpital fait l'objet de travaux de confortement menacé par un glissement de terrain qui a déjà touché sa partie nord. L'hôpital compte 512 lits avec pas moins de 200 médecins dont 60 spécialistes, où toutes les spécialités de base existent à l'exception de la gynécologie. Il dispose d'un plateau technique conséquent notamment en ce qui concerne l'imagerie médicale avec l'acquisition récente d'une table radiologique, d'un écho doppler et d'un fibroscope prochainement. Actuellement, le bloc opératoire qui représentait le maillon faible fonctionne à plein régime et les délais d'attente pour une opération qui étaient de plusieurs mois ont été réduits considérablement pour être ramenés à une moyenne de trente jours, cas d'une lithiase biliaire.
Aux urgences, des améliorations notables ont été apportées avec notamment une humanisation des apports. Au titre de la prise en charge des malades, on note une allocation de 170 DA par repas a permis de faire bénéficier les patients d'une alimentation plus conforme à son état. En principe, avec l'autonomie des centres de santé érigés en unité de soin de proximité, l'hôpital aura les coudées plus franches pour s'améliorer, grâce notamment aux efforts de l'ensemble du personnel qui semble avoir relevé le défi.
Par A. B
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