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Le quotidien d'Oran | Algérie | 09/06/2007
Ainsi et pour cerner la situation, un programme d'urgence a été mis en place, telle l'ouverture de centres de dépistage et de suivi. A Oran et sur les 100.000 donneurs de sang recensés en 2005, 0,31% avaient l'hépatite. Concernant les voies de transmission, 47% des cas se font par contamination du sang, 24% par la toxicomanie, 10% par des voies inconnues et le reste par les rapports sexuels et de la mère enceinte à son enfant. Ce n'est que trop tard que le malade se rend compte qu'il est atteint de l'hépatite. Le malade ne commence à se soigner que lorsqu'il est au stade final.
Certains cas deviennent chroniques, d'autres se développent en cancer du foie, à savoir 2 à 6% des cas. Les spécialistes ont également évoqué le problème de la prise en charge médicale. L'état débloque annuellement un budget de 300 milliards de centimes pour la prise en charge des différents types de l'hépatite. Le traitement annuel d'un cas d'hépatite, notamment l'hépatite C, très répandue en Algérie, coûte 144 millions de centimes. Cependant, les médicaments de cette maladie ne figurent pas sur la liste des médicaments remboursables.
Les analyses coûtent jusqu'à 50.000 dinars et elles ne sont pas disponibles. Notons que parmi les thèmes débattus : «épidémiologie des hépatites B et C», par le professeur Maamari, «diagnostic de l'hépatite B et C», par le docteur J.D.Poveda, «traitement de l'hépatite chronique C», par le docteur Nani et le professeur Berkane et, enfin, les effets secondaires du traitement de l'hépatite C.
Par J. Boukraâ
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