Tout autant que leurs confrères des services dans d’autres unités hospitalières sous tutelle du CHU. Traitements de la sténose laryngo-trachéale, des hépatites B et C, d’hyperparathyroïdie, de la surdité profonde, de la mise en place d’implants cochléaires, de greffe des reins, du foie et de la cornée ont été effectués. Pour le Pr Saïdia, il reste encore des challenges et en premier lieu le cancer et le SIDA, à qui semblent s’ouvrir des nouveaux traitements. Dans cette course, le CHU Annaba occupe une bonne position dans le peloton de tête. Avec ses 193 cas de cancers de différents types ORL, 440 en sténose laryngo-trachéale, 19 implants cochléaires sur des enfants, son service ORL à l’hôpital Dorban a rendu le sourire à bien des malades et leurs familles.

Le ministère de la santé occupe une place importante dans ce combat mené par les praticiens du CHU annaba. Là, ne se sont pas arrêtés les efforts de cette institution de la santé. Elle mène actuellement campagne pour sensibiliser chacun des intervenants pour davantage de performances dans d’autres disciplines médicales. « A l’heure actuelle, nous réalisons de grandes percées en diagnostics précis des pathologies et en thérapeutiques. La réalisation en cours du centre anticancéreux et le plan de réorganisation des 14 unités d’urgences médicales pour les rendre plus efficaces ajoutées à une importante dotation en équipements médicaux, seront d’un apport certain pour une efficace prise en charge d’une région qui compte 4 millions d’âmes », constate le Pr. Saïdia. Le CHU d’Annaba possède une caractéristique : la transparence financière.

Elle a permis une utilisation rationnelle des 112 milliards de centimes destinés à l’acquisition des produits pharmaceutiques. Une transparence dans la gestion des fonds et des hommes, placés sous la supervision d’un conseil scientifique composé de praticiens compétents. La réalisation du centre anticancéreux est en bonne voie d’achèvement. Les travaux sont bien avancés à l’intérieur même de l’enceinte de l’hôpital Ibn Rochd. Achevée, cette réalisation bouleversera toutes les données en matière de prise en charge du cancer dans toute la région de l’extrême est du pays. D’un montant de 2 milliards de dinars, le centre anticancéreux est prévu pour être réceptionné fin décembre 2008 au plus tard. D’une capacité d’accueil de 140 lits, il est doté de plusieurs plateaux techniques et de blocs opératoires. Ces derniers, a précisé le Pr Saïdia, seront équipés d’un matériel d’une technologie de dernière génération.

A. Djabali